Poursuivies par les craintes de récession, les Bourses européennes devraient à nouveau ouvrir en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.356,88 points (-0,55%), le CAC 40 à 5.840,55 points (-0,45%), le DAX 40 à 12.272,94 points  (0,00%), le FTSE 100 à 6.959,31 points (-0,45%), le SMI à 10.262,52 points (-0,45%), l’AEX à 641,21 points (-0,91%), le BEL 20 à 3.363,53 points (-0,08%), l’IBEX 35 à 7.413,50 points (-0,31%), le DJIA à 29.202,88 points (-0,32%), le Nasdaq à 10.542,10 points (-1,04%), le S&P 500 à 3.612,39 points (-0,75%) et le Nikkei 225 à 26.370,22 points (-2,75%). 
S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9681 (-0,24%), l’EUR/JPY à 141,11 (-0,21%), l’USD/JPY à 145,77 (+0,03%).  
 
 
Le géant du luxe LVMH ouvre la saison des publications périodiques d'entreprises en France en présentant son chiffre d’affaires du troisième trimestre ce jour. De son côté, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink publie ses chiffres du trafic en septembre.

Airbus a annoncé hier soir avoir livré 55 avions à 31 clients et reçu 13 commandes en septembre. On note ainsi le nombre net de livraison sur les neuf premiers mois de l’année à 435. A en croire le constructeur aéronautique, l’objectif est de faire une livraison de 700 cette année. Par ailleurs, les investisseurs resteront également attentifs à l'évolution de la grève chez TotalEnergies.

Ce mardi, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse. Ainsi, les investisseurs sont préoccupés par le resserrement des politiques monétaires des grandes banques centrales et ses effets sur la croissance économique et par l’escalade des tensions entre la Russie et l'Ukraine.

Le contrat sur le FTSE 100 cédait 42 points, ou 0,6% et celui sur le DAX 40 perdait 62 points, soit 0,5%. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 38 points, soit 0,6%. 
Pour mieux évaluer les perspectives de la politique monétaire américaine et la valorisation des actions, les opérateurs attendent cette semaine de nouveaux indicateurs économiques outre-Atlantique. L’indice des prix à la consommation sera publié le jeudi, mais celui de la production aux Etats-Unis sera publié mercredi. 
Lael Brainard, vice-présidente de la Réserve fédérale (Fed), a averti lundi que "la politique monétaire sera [it] restrictive pendant un certain temps pour s'assurer que l'inflation redescend" vers l'objectif de 2% par an de la Fed.
Hier, Wall Street a clôturé en baisse pour la quatrième séance d'affilée.  Selon Dow Jones Market Data, l'indice élargi S&P 500 a fini en baisse de 0,8% et le Dow Jones (DJIA) a cédé 0,3%. Le Nasdaq Composite a abandonné 1%, à 10.542,10 points, un plus bas depuis juillet 2020. L’indice américain S&P 500 risque d'essuyer une baisse supplémentaire de 20%. 
Les principaux indices reculent mardi en Asie.  Pour sa première séance de la semaine, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo chute de 2,7%, le Hang Seng à Hong Kong abandonne 2,2% et l'indice Shanghai Composite fléchit de 0,1%.   
 

Ce matin, les rendements des obligations américain progressent et le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence duy marché, s'établissait à 4% contre 3,889% vendredi soir. En raison du jour férié aux Etats-Unis, les marchés obligataires étaient fermés hier. 
Les rendements ont grimpé le lundi au Royaume-Uni. De leurs côtés, les investisseurs craignent que le marché des fonds de pension ne soit pas prêt pour la fin du programme temporaire d'achat d'obligations de la Banque d'Angleterre (BOE) cette semaine.
Hier, la BOE a annoncé qu'elle augmenterait les achats quotidiens de gilts réalisés pour le programme d'urgence et continuerait de soutenir les fonds de pension à l'origine de la crise sur le marché obligataire britannique. Les achats d'obligations de la BOE prendront fin vendredi prochain comme prévues. L’institution indique pour sa part qu’elle augmenterait le montant quotidien proposé aux investisseurs dans le cadre de ses prochaines adjudications de gilts. Ainsi, ce montant a été porté lundi à 10 milliards de livres sterling (11,35 milliards d'euros), contre un montant maximal de 5 milliards de livres fixé initialement.

 
Ce mardi, le dollar progresse notamment face à l’euro. Le marché continue de craindre de nouveaux resserrements musclés de la politique monétaire de le Réserve fédérale selon l’économiste et stratégiste devises chez CBA, Carol Kong. 

Les contrats à terme sur le pétrole reculent. En Chine, la semaine dernière, les autorités du pays ont imposé de nouveaux confinements dans certaines grandes villes après une augmentation des cas de Covid-19. Selon les commentaires de l’analyste de marchés chez CMC Markets, ces restrictions amplifient les inquiétudes concernant l'offre et des prises de bénéfices amplifient la pression qui pèse sur le pétrole. A l’en croire, dans un contexte d'appréciation du dollar et de relèvement des taux directeurs de la Fed, les craintes de récession dominent à nouveau la tendance. 
Par ailleurs, le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 59 cents, à 90,54 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le Brent de mer du Nord perdait 47 cents, à 95,72 dollars le baril.