Avant les discours de Jérôme Powell et Joe Biden, les Bourses européennes devraient se montrer hésitantes. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.205,45 points (-1,23%), le CAC 40 à 7.137,10 points (-1,34%), le DAX 40 à 15.345,91 points (-0,84%), le FTSE 100 à 7.836,71 points (-0,82%), le SMI à 11.283,25 points (-0,58%), l’AEX à 752,40 points (-1,50%), le BEL 20 à 3.907,65 points (-0,11%), l’IBEX 35 à 9.159,20 points (-0,72%), le DJIA à 33.891,02 points (-0,10%), le Nasdaq à 11.887,45 points (-1,00%), le S&P 500 à 4.111,08 points (-0,61%) et le Nikkei 225 à 27.685,47 points (-0,03%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0739 (+0,12%), l’EUR/JPY à 142,02 (-0,16%), et l’USD/JPY à 132,27(-0,29%).

Les résultats de BNP Paribas pour le quatrième trimestre et l'ensemble de son exercice 2022 sont rendu publics mardi. Tandis que Rubis dévoile son chiffre d'affaires du quatrième trimestre, Scor publie ses renouvellements pour la même période. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) diffusera un point de conjoncture à 17h00, sur le front macroéconomique.

A l’ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer ce mardi. Les investisseurs attendent le discours du président des Etats-Unis, Joe Biden, sur l'état de l'Union, ainsi qu'une allocution de Jérôme Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed), devant l'Economic Club de Washington.

Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 7 points, ou 0,1%, tandis que celui sur le DAX 40 grappillait 3,5 points, soit 0,02%. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 12 points, soit 0,2%, vers 7h30.  

D'après la Maison Blanche, Joe Biden souhaite quadrupler la taxe de 1% sur les rachats d'actions entrée en vigueur en janvier, ce qui inciterait les entreprises à investir dans leur croissance plutôt qu'à rémunérer leurs actionnaires. Lors d’un point de presse, la Maison Blanche a précisé que le président abordera cette proposition dans son discours annuel sur l'état de l'Union ce mardi. Depuis le début de la pandémie de Covid, il évoquera également les progrès économiques réalisés. Toutefois, le projet d'augmenter la taxation des rachats d'actions pourrait se heurter à un Congrès divisé, où les Républicains contrôlent la chambre des Représentants.

L'indice ASX de la Bourse de Sydney a perdu 0,4% ce mardi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,4% en fin de séance, les autres grands indices asiatiques hésitent. L'indice Nikkei a terminé à l'équilibre à Tokyo. Par contre, l'indice Shanghai Composite prenait 0,1%. Wall Street a clôturé en baisse hier soir, tandis que les investisseurs s'inquiétant de la poursuite d'une politique monétaire restrictive aux Etats-Unis et surveillant la crise diplomatique entre la Chine et les Etats-Unis. Le Nasdaq Composite a abandonné 1%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,6%  et l’indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,1%.

Les rendements obligataires du Trésor américain à dix ans et à deux ans ont progressé pour la deuxième séance consécutive hier. Les opérateurs ont intégré une probabilité accrue que le Réserve fédérale augmente ses taux à plusieurs reprises depuis la publication d'un robuste rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis. Les économistes de BofA Securities estiment que « le rapport sur l’emploi de janvier ne change pas notre vision du marché du travail. Il est toujours aussi robuste ».

Pour eux, « même si un mois ne constitue pas une tendance, les données suggèrent un possible accélération de l'activité économique plutôt qu'un ralentissement ». A en croire les économistes de BofA Securities, « le rapport conforte notre prévision de deux hausses de taux supplémentaires de 25 points de base et d'un taux terminal de 5% à 5,25% ». Avant une baisse des taux en décembre plutôt qu'en novembre, comme anticipé avant la publication des données sur l'emploi, les marchés tablent désormais sur deux hausses de taux supplémentaires de 25 points de base ».
 

Ce mardi, l’euro gagne du terrain face au dollar. Toutefois, elle se maintient nettement sous le seuil de 1,08 dollar. Pour sa part, la monnaie unique se négociait à 1,0741 dollar, en hausse de 0,1%. Les positions longues sur l'euro ont été dénouées selon le courtier en devises Tickmill, depuis que la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi qu'elle évaluerait la trajectoire des taux d'intérêt après mars et que son approche dépendrait des données.

Par contre, les robustes chiffres de l’emploi publiés vendredi aux Etats-Unis ont stimulé le billet vert, remettant en cause les prévisions de hausse des taux de la Fed. Tickmill, « compte tenu du risque que la demande pour le dollar reste bien orientée à court terme et que l'euro continue d'être vendu, la paire euro/dollar semble vouée à poursuivre son recul ».

En raison des inquiétudes pour l'offre suscitées par le séisme qui a frappé la Turquie et le nord de la Syrie, les contrats à terme sur le pétrole progressent ce jour. Le tremblement de terre a suscité la fermeture d’un terminal pétrolier turc. Ceci a entraîné des répercussions sur le pétrole irakien, et sur la principale raffinerie de pétrole de Syrie. A en croire un responsable de Tribeca Shipping, un fournisseur de services de transport maritime qui assiste les navires se rendant à Ceyhan, les activités du terminal pétrolier de Ceyhan en Turquie ont été interrompu après le séisme qui a frappé les environs lundi.

Tyler Richey, de Sevens Report Research estime que « tant que les inspections ne révèlent pas de dégâts majeurs qui maintiendraient l'oléoduc ou les activités portuaires hors service pendant plus de quelques jours, l'impact sur le marché devrait être limité ». Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,09 dollar, soit 1,5%, à 75,21 dollars le baril, tandis que celui d’avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,08 dollar, soit 1,3%, à 82,07 dollars le baril à 7h20.