Les publications de résultats accélèrent et les Bourses européennes sont attendues en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.471,24 points (+0,21%), le CAC 40 à 6.040,72 points (-0,43%), le DAX 40 à 12.741,41 points (-0,19%), le FTSE 100 à 6.924,99 points (-0,17%), le SMI à 10.484,14 points (-0,89%), l’AEX à 645,39 points (+0,45%), le BEL 20 à 3.441,83 points (-1,21%), l’IBEX 35 à 7.583,60 points (-0,36%), le DJIA  à 30.423,81 points (-0,33%), le Nasdaq à 10.680,51 points (-0,85%), le S&P 500 à 3.695,16 points (-0,67%) et le Nikkei 225 à 26.974,82 points (-1,04%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9772 (-0,03%), l’EUR/JPY à 146,50 (-0,02%) et l’USD/JPY  à 149,93 (+0,01%). 

Aujourd’hui, les investisseurs seront attentifs aux chiffres du climat affaires en octobre. Ce mois est marqué par les grèves dans plusieurs raffineries de TotalEnergies et Esso-Exxon Mobil et par des débats animés sur le projet de budget du gouvernement pour 2023.

Le bal des publications trimestrielles d'entreprises a publié ses résultats pour les neuf mois de 2022. Il a accélérer en France avec les chiffres d'affaires de Kering, Technip Energies, Covivio et Carmila, Ipsos, Bolloré, Vivendi, Gecina, Getlink, Edenred, Hermès, L'Oréal, Pernod Ricard, Vivendi. 

Par ailleurs, après une nouvelle amélioration de son activité au troisième trimestre, Klépierre a confirmé son objectif de cash-flow net courant pour l'exercice 2022. En termes réels au troisième trimestre, Somfy a annoncé que son chiffre d'affaires avait progressé de 3,6% en termes réel mais reculé de 0,7% à données comparables.

Les investisseurs restent préoccupés par les perspectives de l'économie mondiale en dépit de la publication de résultats trimestriels globalement robustes par les entreprises et les marchés d’actions européens devraient poursuivre leur baisse aujourd’hui. Le contrat sur le FTSE 100 fléchissait de 4,2 points, ou 0,1% alors que celui sur le DAX 40 reculait de 24 points, soit 0,2%. A en croire  les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 14 points, soit 0,2% à 7h35.

Hier soir, les inquiétudes du marché ont été alimentées par le Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les1er et 2 novembre est prévu un document préparatoire à la réunion du comité de politique monétaire.

L'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis est resté proche de ses points hauts depuis plus de 40 ans en s’augmentant de 8,2% sur un an en septembre. Wall Street a terminé en baisse hier dans le sillage de cette publication et après deux séances de forte hausse. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,7%, l’indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,3% et le Nasdaq Composite s'est replié de 0,9%.

Joe Biden a annoncé hier que Washington continuerait de puiser dans ses réserves stratégiques de pétrole pour amortir les chocs pour le marché mondial de l'or noir.

Alors que le yuan reste confronté à des pressions vendeuses, la Banque populaire de Chine (PBOC) a, comme anticipé par les investisseurs, laissé ce jour ses taux directeurs inchangés. Le taux de référence pour les prêts hypothécaires est à 4,3% alors que la banque centrale a maintenu le Loan Prime Rate à un an à 3,65% et le Loan Prime Rate à cinq ans.

Le Shanghai Composite gagnait 0,6%. En revanche, le Hang Seng abandonnait 0,9% à Hong Kong alors que l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,7% en fin de séance. Les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé aujourd’hui. 

Hier, les rendements des obligations du Trésor américain à deux, dix et 30 ans ont atteint leurs niveaux plus élevés depuis 11à 15 ans suite à la publication des chiffres de l’inflation au Royaume-Uni. Après l’annonce d’une accélération de l’inflation au Royaume-Uni à 10,1%, le plus haut niveau en 40 ans. Les banques centrales de la plupart des grandes économies continueront à combattre l'inflation en augmentant les coûts d'emprunt.

Alors que l’attention du marché se porte à nouveau sur l’inflation dans le monde et que les fortes hausses des taux qui seront nécessaires pour contenir l’inflation selon ANZ, l’euro évolue peu face dollar ce matin. 

A en croire HSBC, les investisseurs sont préoccupés par la santé de l'économie britannique et la livre sterling devrait poursuivre sa baisse. Pour lui, après l'annonce d'une inflation légèrement plus élevée que prévu au Royaume-Uni, la  baisse de la devise hier illustre bien les inquiétudes relatives aux déséquilibres structurels croissants du pays. Probablement, la livre perdra du terrain tant que le gouvernement britannique n'aura pas intensifié ses efforts pour maîtriser le déficit budgétaire ou que l'inflation n'aura pas clairement atteint un obligataire le marché sommet. Ce qui permettra une stabilisation du marché obligataire et la livre sterling.

Selon le responsable de la recherche sur les devises en Europe de HSBC, Dominic Bunning « Même lorsque les forces cycliques reviendront, la faiblesse de la croissance et le niveau élevé de l'inflation auxquels le Royaume-Uni est confronté risquent de peser ».

Après l'annonce d'une baisse des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière les contrats à terme sur le pétrole présentent un tableau contrasté ce matin alors que la politique monétaire restrictive des grandes banques centrales assombrit les perspectives de l’économie mondiale.

Selon Citic Futures a indiqué les tensions sur l’offre est dues aux baisses de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés et la marge de mznSuvre limitée dont disposent les Etats-Unis  afin de continuer à puiser dans leurs réserves stratégiques de pétrole soutiennent les cours du brut. L’or noir cependant subit selon Citic les répercussions des hausses des taux d’intérêt et de la vigueur du dollar. Le contrat de décembre dur le brut léger doux WTI) coté au Nymex prenait 1,06 dollar, à 85,58 dollars le baril tandis que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 0,70 dollar, à 93,11 dollars le baril.