Soutenus par l'actualité chinoise, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.817,01 points (-0,16%), le CAC 40 à 6.504,90 points (-0,20%), le DAX 40 à 13.940,93 points (+0,19%), le FTSE 100 à 7.473,01 points (+0,05%), le SMI à 10.804,68 points (+0,28%), l’AEX à 701,06 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.725,83 points (+0,07%), l’IBEX 35 à 8.269,10 points (-0,04%), le DJIA à 33.203,93 points (+0,53%), le Nasdaq  à 10.497,86 points (+0,21%), le S&P 500 à 3.844,82 points (+0,59%) et le Nikkei 225 à 26.447,87 points (+0,16%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0655 (+0,17%), l’EUR/JPY à 141,55 (+0,15%) et l’USD/JPY à 132,85 (-0,02%).  

L'agenda des entreprises est vide ce mardi et aucun indicateur économique ne doit être publié en France.

Pour leur première séance après Noël, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mardi, soutenus par un vent d'optimisme après la décision de la Chine de supprimer au début janvier l'obligation de quarantaine pour les voyageurs arrivant dans le pays.
 

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 41,7 points, soit 0,6% vers 7h40, tandis que le contrat sur le DAX 40 gagnait 96 points, soit 0,7%.
 

 Les Bourses de Londres et de Hong Kong seront fermées mardi. Avant le week-end prolongé des fêtes de Noël, les La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, concluant une semaine hésitante alors que la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) alimente les craintes de récession.

Les indices ont évolué de manière contrastée sur l’ensemble de la semaine. Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont lâché respectivement 0,2% et 2%, tandis que l'indice Dow Jones a gagné 0,9%. Dans un contexte d'inquiétudes au sujet de la situation économique, les investisseurs ont accueilli vendredi une nouvelle série d'indicateurs mitigés.   

Selon les chiffres publiés par le département du Commerce, les dépenses de consommation des ménages américains n'ont progressé que de 0,1% sur un mois en novembre, après une croissance de 0,9% en octobre. Les économistes s'attendaient à une hausse de 0,2% sur un mois.
  

En raison du resserrement monétaire de la Fed, qui cherche à maîtriser l'inflation, les dépenses de consommation représentent l’essentiel du produit intérieur brut (PIB) américain et les investisseurs redoutent un coup de frein économique. L'indice des prix PCE publié vendredi a fait apparaître un ralentissement un peu moins marqué que prévu de l'inflation aux Etats-Unis le mois dernier. L'indicateur préféré de la Fed en matière d'inflation s'est inscrit en hausse de 4,7% sur un an, hors prix de l'énergie et de l'alimentation, contre une hausse de 5% en octobre. Les économistes anticipaient une progression de 4,6% sur un an.
 

Les principaux indices asiatiques progressent ce matin. Le moral des investisseurs profitent de la décision de Pékin de mettre fin à la quarantaine obligatoire pour les voyageurs entrant dans le pays. En dépit d'un nombre de nouvelles infections toujours élevé, cette décision est l'une des plus importantes prises par le pays pour alléger les restrictions anti-Covid. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite s'adjugeait 0,9%, tandis qu’à Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,2%.   

Après avoir clôturé en hausse une séance écourtée vendredi à New York pour les fêtes de fin d'année, les rendements des emprunts obligataires du Trésor américain évoluent peu mardi. Portés par la publication de l'indice PCE des prix à la consommation aux Etats-Unis ainsi que d'autres indicateurs économiques, les rendements ont aussi ainsi progressé sur l'ensemble de la semaine. Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans montait de 2 points de base, à 4,340%, tandis que celui du titre de 10 ans était quasi stable, à 3,745%. Après le pic depuis 40 ans atteint pendant l'été, l’indice PCE mesurant les prix liés aux dépenses de consommation des ménages américains a augmenté en novembre de 0,1% sur un mois, marquant le cinquième mois consécutif d'atténuation de l'inflation. En octobre l'indice a ralenti à 5,5% après une hausse de 6,1% sur  un an, ce qui représente la plus faible augmentation depuis octobre 2021. Ian Lyngen, stratégiste taux chez BMO Capital Markets pense que les révisions à la hausse de l’indice PCE pour le mois d'octobre "sont le principal point à retenir" de ces données sur l'inflation.    
 

Ce matin, l’euro gagne du terrain face au dollar et au yen, alors que par rapport à la devise japonaise, le billet vert est stable. Après l'annonce de la prochaine suppression de la quarantaine pour les voyageurs arrivant en Chine, la devise américaine pâtit d'une amélioration de l'appétit pour le risque. La Commission nationale de la santé en Chine a indiqué que les voyageurs en provenance de l'étranger n'auront besoin que d'un test du Covid-19 négatif de moins de 48h pour entrer sur le territoire à compter du8 janvier.  

Soutenus par l'annonce selon laquelle la Chine va supprimer l'obligation de quarantaine pour les voyageurs internationaux arrivant sur son territoire à partir de début janvier, les cours de pétrole s’inscrivent en hausse ce matin. Selon SPI Asset Management, la réouverture de la Chine, deuxième pays consommateur de brut dans le monde, devrait permettre de compenser l'affaiblissement de la demande aux Etats-Unis et en Europe et entraîner une légère augmentation de la demande mondiale d'or noir.

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 71 cents, à 80,27 dollars le baril, tandis que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord prenait 74 cents, à 84,66 dollars le baril à 7h15.