Avant une semaine marquée par la BCE et de nombreux résultats d'entreprises, les actions sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.476,63 points (-0,46%), le CAC 40 à 6.035,39 points (-0,85%), le DAX 40  à 12.730,90 points (-0,29%),  le FTSE 100 à 6.969,73 points (+0,37%), le SMI à 10.418,60 points (-0,52%), l’AEX à 652,46 points (+0,06%), le BEL 20 à 3.448,63 points (+0,22%), l’IBEX 35 à 7.545,60 points (-1,29%), le DJIA à 31.082,56 points (+2,47%), le Nasdaq à 10.859,72 points (+2,31%), le  S&P 500           3.752,75 points (+2,37%) et le Nikkei 225 à 27.076,34 points (+0,69%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9845 (-0,19%), l’EUR/JPY à 146,57 (+0,62%) et l’USD/JPY à 148,89 (+0,81%). 

Ce jour, les investisseurs seront attentifs aux indices PMI du secteur manufacturier et des services pour octobre. Les entreprises Seb et Icade présentent pour leur part leur chiffre d'affaires pour la même période.

En début d'une semaine qui sera marquée par la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), par de très nombreux résultats d'entreprises, comme par exemple ceux des géants technologiques américains Alphabet,  Apple, Microsoft Amazon.com et Meta Platforms, et par le très attendu plan stratégique de la banque Credit Suisse, les principaux indices européens devraient ouvrir en hausse ce jour.

Le contrat sur le DAX 40 montait de 87 points, soit 0,7%, tandis que celui sur le FTSE 100 grappillait 2 points, ou 0,03%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 33 points, soit 0,6% vers 7h40, selon les données du courtier IG Markets.

Par ailleurs, les investisseurs restent attentifs à la situation politique au Royaume-Uni. Après le retrait dimanche soir de son principal rival, l'ex-Premier ministre Boris Johnson, qui évite une compétition entre les deux hommes qui menaçait de diviser le Parti conservateur au pouvoir et de perturber davantage les marchés financiers, l’ancien chancelier de l'Echiquier, Rishi Sunak, a fait un pas important vers une nomination au poste de Premier ministre.

L'économie chinoise a connu une croissance plus élevée que prévu au troisième trimestre, Xi Jinping étant reconduit pour un troisième mandat à la tête du Parti communiste. Le pays s'est quelque peu remis après les confinements liés au Covid-19 du printemps dernier.

Les principales Bourses évoluent en ordre dispersé en ce début de semaine. Le Shanghai Composite perdait 1,4%, le Hang Seng plongeait de 5,3% à Hong Kong puis l’indice Nikkei gagnait 0,5% en fin de séance à Tokyo. L’attention des investisseurs se concentrera ce jour en Europe sur les indices PMI du secteur manufacturier de la zone euro et des Etats-Unis.

Wall Street a terminé en forte hausse après une détente des taux sur le marché obligataire dans la soirée du vendredi dernier.

L’indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 2,5% le vendredi dernier, mettant fin à deux séances consécutives de repli dans un marché toujours très volatil. Le Nasdaq Composite a pris 2,3% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 2,4%.

Le vendredi dernier, après que le Wall Street Journal a rapporté que les responsables de la Réserve fédérale devraient débattre, lors de leur prochaine réunion, de l'ampleur du relèvement de taux prévu en décembre, le rendement des obligations du Trésor américain à deux ans particulièrement sensible à l'évolution de la politique monétaire a subi sa plus forte baisse en trois semaines et son plus fort recul hebdomadaire depuis juillet. A en croire Ben Jeffery et Ian Lyngen analystes chez BMO Capital Markets, « l'inversion des anticipations de niveau final des taux, qui n'avaient cessé de grimper ces derniers temps, il est encore trop tôt pour exclure un relèvement de 75 points de base en décembre ou des taux directeurs de l'ordre de 5% en fin de cycle » malgré la réaction des investisseurs.

Ce matin, le yen s'inscrit en hausse,  prêt être tombé vendredi à son plus bas niveau depuis 32 ans face au dollar. Le gouvernement japonais prendrait des mesures appropriées pour lutter contre les fluctuations excessives du yen selon le spécialiste de l'information pour les marchés japonais Nikkei Quick News, Masato Kanda, vice-ministre des Finances chargé des affaires internationales du Japon. A en croire l’article, le  dirigeant n'a pas souhaité indiquer si le ministère des Finances était intervenu lundi pour soutenir le yen. Selon les données de CQG, le dollar est brièvement tombé à 145,50 yens, après avoir atteint un point haut en séance à 149,69. Le billet vert valait 148,92 yens à 7h40 atteignant un point haut à 151,94 yens vendredi, ce qui ne lui était plus arrivé depuis juillet 1990. Alors que la Banque du Japon continue d'assouplir sa politique, la chute du yen face au dollar s’explique par la perspective d’une poursuite du tour de vis monétaire de la Fed pour enrayer l'inflation.

Ce matin, dans un contexte incertain, les contrats à terme sur le pétrole reculent, tandis que le marché se prépare à l'entrée en vigueur des sanctions européennes contre le pétrole russe et des baisses de production de l'Opep+, un groupe rassemblant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, selon ANZ.

Joe Biden a annoncé de son côté que 15 millions de barils allaient être débloqués des réserves stratégiques américaines pour limiter les perturbations au niveau de l'offre. Le contrat de  décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 74 cents, à 84,29 dollars le baril, alors que celui de la même sur le Brent de mer du Nord perdait 72 cents, à 92,78 dollars le baril.