A l'ouverture, les Bourses européennes devraient peu évoluer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.126,68 points (+0,66%), le CAC 40            6.975,68 points (+0,74%), le DAX 40 à 15.058,30 points (+0,74%), le FTSE 100 à 7.794,04 points (+0,89%), le SMI à 11.287,82 points (+0,37%), l’AEX à 741,90 points (+0,42%), le BEL 20 à 3.918,58 points (+0,50%), l’IBEX 35 à 8.828,10 points (+1,17%), le DJIA à 34.189,97 points (+0,64%), le Nasdaq à 11.001,10 points (+0,64%), le S&P 500 à 3.983,17 points (+0,34%), le Nikkei 225 à 26.119,52 points (-1,25%). 

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0837 (-0,16%), l’EUR/JPY à 139,98 (-0,24%), l’USD/JPY à 129,18 (-0,10%).  

Aujourd’hui, les investisseurs attendent vendredi les chiffres définitifs de l'inflation en France en décembre. Une hausse de 5,9% des prix sur un an en décembre a été estimée sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), après 6,2% en novembre. OVH présente son chiffre d'affaires pour le premier trimestre de son exercice décalé pour ce qui concerne les entreprises. En raison principalement des contrôles et réparations effectués sur les circuits de plusieurs réacteurs touchés par un problème de corrosion sous contrainte, la production du parc nucléaire français avait baissé de 22,7% en 2022 selon l’annonce de EDF jeudi soir.

Pour ce qui le concerne, l’Euronext s'appuie sur l'initiative 'Science Based Target' (SBTi) qui valide les objectifs climatiques des entreprises à partir du moment où ils correspondent "à ce que la science climatique la plus récente juge nécessaire".
 

A l'ouverture, les principales Bourses de l’Europe devraient peu évoluer vendredi. Les investisseurs reprennent leur souffle après la hausse enregistrée jeudi en réaction à l'annonce d'un ralentissement de l'inflation en décembre aux Etats-Unis.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 grappillait 2,6 points, soit 0,04%, à 7h35. Le contrat sur le DAX 40 avançait de 7 points, soit 0,05%, tandis que celui sur le FTSE 100 gagnait 1,7 point, soit 0,02%.

Les analystes indiquent que certains opérateurs espéraient un reflux plus prononcé, alors que l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis est ressorti conforme aux estimations des économistes jeudi. Principal Asset Management estime que « la publication est un peu décevante ». L’intermédiaire financier déclare de son côté que « non seulement les chiffres sont exactement conformes au consensus, mais ils ne permettent pas vraiment de savoir si la Réserve fédérale (Fed) augmentera ses taux directeurs de 25 ou de 50 points de base à l'issue de sa réunion de février et n'ajoutent rien non plus au débat sur un éventuel pivot de la Fed à la fin de 2023 ». Selon le  président de la Réserve fédérale (Fed) de Saint-Louis, James Bullard qui réagit aux données, la banque centrale américaine devait rester vigilante pour éviter une réaccélération des prix.
   

Il estime aussi que le marché se montrait excessivement optimiste au sujet du reflux en cours de l'inflation. A l’en croire, « il existe un risque que (la désinflation) ne soit pas aussi rapide que l'espèrent actuellement les marchés ». Aujoud’hui, l’attention se concentrera sur la première estimation du produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne pour l'année 2022, ainsi que sur les chiffres de la production industrielle en zone euro et de la confiance des ménages aux Etats-Unis.
 

Les exportations de la Chine ont chuté de 9,9% sur un an en décembre, reculant pour le troisième mois consécutif et accusant leur plus forte contraction depuis février 2020, au début de la pandémie de Covid-19. Les principaux indices asiatiques évoluent en ordre dispersé vendredi. En fin de séance, le Hang Seng, l'indice vedette de la Bourse de Hong Kong où sont cotées de nombreuses grandes capitalisations chinoises, gagnait 0,5%, tandis que le Shanghai Composite prenait 0,6%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a en revanche terminé en baisse de 1,3%.   

Les rendements obligataires du Trésor américain ont poursuivi hier le repli amorcé depuis le début de l'année. Le rapport du département du Travail sur les prix à la consommation aux Etats-Unis a mis en évidence un nouveau ralentissement de l'inflation en décembre. Navellier & Associates pense que « le marché ne croit pas la Fed quand elle insiste sur le fait qu'elle va réellement relever ses taux au-delà de 5% et les maintenir au-dessus de ce seuil pendant une période prolongée. Cela se reflète parfaitement dans le rendement de l'emprunt à deux ans [...] qui est au plus bas depuis début octobre 2022. Plusieurs hausses des taux de la Fed ont été annoncées depuis ».

Après l'annonce d'un ralentissement de l'inflation américaine pour le sixième mois consécutif, le dollar s'inscrit en hausse face aux autres devises, dont l'euro, vendredi. « Ce sur l'inflation conforte l'idée que la Fed pourrait bientôt en avoir fini avec les relèvements de taux et que l'économie américaine pourrait éviter une récession ou n'en subir qu'une légère » selon Oanda. A en croire le coutier, « les membres de la Fed signalent clairement un rythme de resserrement monétaire moins soutenu à l'avenir ».

A l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed du 1er février, contre 77% jeudi et 35% voilà un mois, les marchés évaluent désormais à 95% la probabilité d'une hausse des taux d'un quart de point de pourcentage des taux. ING pense par ailleurs que la bonne performance des actions dans la zone euro est probablement l'une des principales raisons de la progression récente de l'euro. Pour la banque, l’euro a fortement augmenté face aux autres devises européennes, en particulier le franc suisse.     

Après avoir progressé au cours de la séance précédente, l'annonce d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis ayant entraîné un repli du dollar et soutenu les cours de l'or noir, libellés dans la devise américaine, les prix des contrats à terme sur le pétrole brut reculent vendredi. Pour ING, « un certain nombre de signes, dont une augmentation des quotas d'importation de pétrole brut, suggèrent une reprise de la demande chinoise de pétrole cette année ». La banque néerlandaise pense cependant que « la grande incertitude reste l'ampleur de la reprise que nous constaterons réellement. Dans notre bilan, nous nous fondons sur l'hypothèse que la Chine représentera 50% de la croissance de 1,7 million de barils par jour de la demande mondiale anticipée cette année ».

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 25 cents, à 78,14 dollars le baril, tandis que celui de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 39 cents, à 83,64 dollars le baril à 7h25.