A l'ouverture, les marchés d'actions européens attendus en repli. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.850,07 points (+1,08%), le CAC 40 à 6.573,47 points (+0,97%), le DAX 40 à 14.071,72 points (+1,05%), le FTSE 100 à 7.512,72 points (+0,21%), le SMI à 10.857,35 points (+0,41%), l’AEX à 701,01 points (+0,89%), le BEL 20 à 3.745,68 points (+1,00%), l’IBEX 35 à 8.318,30 points (+0,72%), le DJIA à 33.220,80 points (+1,05%), le Nasdaq à 10.478,09 points (+2,59%), le S&P 500 à 3.849,28 points (+1,75%) et le Nikkei 225 à 26.094,50 points (+0,00%).

Sur les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0655 (-0,08%), l’EUR/JPY à 141,21 (-0,46%) et l’USD/JPY à 132,53 (-0,38%).  

En France, aucun indicateur économique ne doit être publié ce vendredi. L'agenda des entreprises est aussi vide.

Dans des volumes d'échanges faibles, les marchés d'actions européens devraient commencer la dernière séance de 2022 en léger repli.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 34,7 points, soit 0,5%, vers 7h30.  Tandis que le contrat le FTSE 100 cédait 20 points, soit 0,3%, celui sur le DAX 40 fléchissait de 63 points, soit 0,5%.

Hans Olsen, directeur des investissements à Fiduciary Trust Company pense que « les investisseurs veulent désespérément terminer l'année sur une note positive, mais je pense que cela ne correspond pas vraiment à la réalité ». Pour lui, la prudence est de mise pour la nouvelle année, car il craint que le relèvement des taux d'intérêt ne pèse sur les rendements des actions dans les prochains mois.
      

Les investisseurs analysent les conséquences pour les marchés de l'abandon par la Chine de sa politique "zéro Covid" depuis quelques jours. Alors que la croissance ralentit, la reprise des voyages en provenance et à destination de la Chine pourrait donner un coup de pouce à l'économie mondiale.

Par ailleurs, les investisseurs craignent que l'augmentation de la demande ne fasse grimper les prix de l'énergie et des matières premières, ce qui inciterait les banques centrales à relever encore les taux d'intérêt pour juguler l'inflation. La propagation du Covid-19 dans le pays pourrait également freiner la production et perturber les chaînes logistiques.
 

La Bourse de New York a vivement rebondi jeudi et a effacé son repli de la veille dans des volumes limités, qui accentuent la volatilité. En effet, L'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,8%. Elle devrait tout de même boucler vendredi sa plus mauvaise année depuis la crise financière de 2008.

Les marchés d'actions asiatiques progressent vendredi. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,7% en fin de séance, l'indice Nikkei a terminé la séance inchangée à Tokyo et le Hang Seng prenait 0,5% à Hong Kong.
   

En raison des fêtes, les rendements des emprunts du Trésor américain montent légèrement vendredi en Asie, dans de faibles volumes d'échanges. A l'approche de la nouvelle année, nombreux sont les investisseurs qui hésitent à prendre de nouvelles positions.   

Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans gagnait 1 point de base, à 4,382%, tandis que celui du titre à10 ans gagnait 2 points de base à 7h20.  

Stephen Innes, associé gérant de SPI Asset Management conseille ses partenaires financiers « de ne pas tirer trop de conclusions des variations de cours de cette semaine, marquées par de faibles volumes/liquidités ».

Les investisseurs attendent surtout des informations sur la probable trajectoire de la Fed en 2023 pour le moment, alors que la banque centrale continue à lutter contre une inflation qui demeure plus de trois fois supérieure à son objectif de 2%.

A l'instar du billet vert, l’euro cède un peu de terrain ce matin face au dollar, mais s'inscrit en net repli par rapport au yen.   

Tandis que les "graves faiblesses structurelles" de l'économie américaine, notamment des niveaux d'endettement élevés, reviendront au premier plan,   Stephen Jen, d'Eurizon SLJ Capital, s'attend à ce que le dollar baisse de 10% à 15% l'année prochaine en raison du ralentissement de l'inflation.  

Pour sa part, Steve Englander, chez Standard Chartered, pense également que le dollar va s'affaiblir en raison de l'amélioration des perspectives de croissance hors des Etats-Unis. Les analystes de JPMorgan Chase sont plus prudents de leurs côtés, s’attendant à une appréciation de 5% du dollar par rapport aux devises de principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Pour eux, la demande de dollars va rester soutenue à cause de la poursuite du resserrement de la politique monétaire des banques centrales et de l'augmentation du risque de récession.
  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse, portés par l’espoir persistant d’une amélioration de la demande chinoise. Selon SPI Asset Management, le moindre redressement des données sur la mobilité en Chine, à paraître en janvier, entraînera sans doute une remontée des cours du brut, car les opérateurs commenceront à avoir un certain recul sur la situation et guetteront des signes indiquant que la demande chinoise décolle enfin.

Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagnait 43 cents, à 83,89 dollars le baril, à 7h25 et le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 44 cents, à 78,84 dollars le baril.