Avant l'indice PCE aux USA, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.258,16 points (+0,36%), le CAC 40 à 7.317,43 points (+0,25%), le DAX 40 à 15.475,69 points (+0,49%), le FTSE 100 à 7.907,72 points (-0,29%), le SMI à 11.247,75 points (-0,46%), l’AEX à 755,72 points (-0,12%), le BEL 20 à 3.888,52 points (-0,02%), l’IBEX 35 à 9.231,60 points (+0,64%), le DJIA à 33.153,91 points (+0,33%), le Nasdaq à 11.590,40 points (+0,72%), le S&P 500 à 4.012,32 points (+0,53%) et le Nikkei 225 à 27.453,48 points (+1,29%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0601 (+0,05%), l’EUR/JPY à 142,71 (+0,01%), et l’USD/JPY à 134,61 (-0,06%).

Après avoir fait état de "résultats records" en 2022, le producteur de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé jeudi soir viser une marge d'exploitation comprise entre 9% et 11% en 2023, « dans un contexte de ralentissement modéré des marchés ». Hier, l’équipement automobile Valeo a publié des résultats globalement conformes aux attentes pour l'exercice écoulé, marqué par une baisse de sa marge opérationnelle et une forte hausse des prises de commandes dans les technologies liées au véhicule électrique.
 

L'indice de confiance des ménages pour le mois de février paraîtra à 8h45, du côté macroéconomique.

En début de séance du vendredi, les marchés d’actions européens pourraient s’inscrire en hausse, les investisseurs continuant d'analyser les indicateurs économiques et d'évaluer les perspectives de hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) américaine.
 

Selon les données du courtier IG, à 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 29,1 points. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 22,5 points, ou 0,3%, et celui sur le DAX 40 prenait 46,5 points, soit 0,3%.  

Aujourd’hui, les investisseurs examineront les statistiques détaillées sur le produit intérieur brut de l'Allemagne au quatrième trimestre, qui paraîtront à 8h. Selon le vice-président de l'analyse de marché chez TradeStation, David Russell, les marchés et la Fed se trouvent dans une "période attentiste" jusqu'à ce que la publication d'une série d'indicateurs économiques de février, prévue avant la réunion de la Fed des 21 et 22 mars, donne un aperçu plus approfondi de la situation économique.
 

Alors que les investisseurs sont restés hésitants compte tenu des incertitudes entourant l'évolution de la politique monétaire de la Fed, la Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, à l'issue d'une séance très volatile. L'indice Dow Jones (DJIA) a finalement clôturé en hausse de 0,3%, après s’être tombé dans le rouge en milieu de séance. L’indice élargi S&P 500, qui avait également fléchi un peu plus tôt dans la journée, a terminé sur un gain de 0,5%. Aussi, soutenu par le bond de Nvidia après la présentation de prévisions optimistes par le fabricant de puces graphiques, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 0,7%.

L'attention sera retenue vendredi par l’indice des prix PCE pour le mois de janvier, qui paraîtra à 14h30 aux Etats-Unis. Les économistes s'attendent à une augmentation de 4,4% de l'indice PCE de base en janvier sur un an, soit un taux d'inflation stable par rapport à décembre. Ils prévoient sur ce mois une progression de 0,5% de l'indice de base, après une hausse de 0,3% en décembre. Tout comme les statistiques sur les ventes de logements neufs en janvier, l’indice de confiance des ménages de l’université du Michigan pour février sera annoncé à 16h.

En Asie, les principales Bourses affichent une performance contrastée vendredi. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1,3% à Tokyo et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,5% en fin de séance. Pour sa part, l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,7%.
 

A la veille de la publication de l'indice PCE, les rendements obligataires du Trésor américain ont connu une séance en demi-teinte jeudi, une mesure clé de l'inflation, tandis que les indicateurs économiques continuent de montrer une certaine résilience. Pour Capital Economics, « les investisseurs ont revu à la hausse leurs prévisions concernant la trajectoire à court terme du taux des fonds fédéraux, tout en spéculant sur des taux plus élevés sur une plus longue période.

Cependant, les estimations à plus long terme concernant les taux directeurs ont déjà augmenté de manière sensible. Dans tous les cas, nous pensons que cette tendance pourrait être exagérée. Les marchés évaluent à 73% la probabilité que la Fed relève son taux directeur de 25 points de base supplémentaires le 22 mars, pour le porter dans une fourchette de 4,75% à 5%, selon l'outil FedWatch de CME Group. La probabilité d'une hausse de 50 points de base s'élève par ailleurs à 27%, contre 1,3% il y a un mois.
 

Selon les contrats à terme à 30 jours sur les fonds fédéraux, le marché s’attend à ce que la banque centrale porte son taux directeur au moins à 5,25%-5,5% d'ici à juin. Le taux "final" était estimé à environ 4,9% il y a un mois. Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait environ 2 points de base, à 3,866% vers 7h30, tandis que celui du titre à 2 ans était stable, à 4,700%.

Ce matin, l’euro gagne un peu de terrain face au dollar, mais il est stable par rapport au yen. De son côté, le billet vert s’inscrit en léger recul face à la devise japonaise.  Les économistes de Bank of America estiment que le dollar est surévalué et va probablement s'affaiblir à mesure que l'inflation aux Etats-Unis ralentit, mais ce processus prendra du temps. La banque espère que l’euro atteigne 1,05 dollar au premier semestre puis monte jusqu'à 1,10 dollar à la fin de l'année, et 1,15 dollar à la fin 2024, « ce qui reste inférieur au niveau d'équilibre à long terme de 1,20-1,25 dollar ».

Les contrats à terme sur le pétrole continuent de progresser. CBA informe que des informations selon lesquelles la Russie réduira les exportations de pétrole de ses ports occidentaux de 25% en mars soutiennent les cours, bien que le ministère russe de l'Energie n'ait encore rien confirmé.  Selon elle, « il semble possible que l'Europe trouve des alternatives aux importations de pétrole et de diesel russes, mais des tensions pourraient encore apparaître sur les marchés pétroliers cette année en raison de perturbations de l'offre liées à la Russie et de l'augmentation de la demande de la Chine et de l'Inde ». Le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 62 cents, à 76,01 dollars le baril, et celui du même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 65 cents, à 82,86 dollars le baril vers 7h20.