En attendant l'indice ZEW en Allemagne, les marchés actions européens devraient se reprendre à l'ouverture ce mardi. Le FTSE 100 s’ouvre à 7.205,81 points (-1,53%), le SMI à 10.896,25 points (-1,70%), l’AEX à 661,54 points (-3,00%), le BEL 20 à 3.712,41 points (-1,53%), l’IBEX 35 à 8.183,30 points (-2,47%), le DJIA à 30.516,74 points (-2,79%), le Nasdaq à 10.809,23 points (-4,68%), le S&P 500 à 3.749,63 points (-3,88%) et le Nikkei 225 à 26.528,32 points (-1,70%). 
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0426   (+0,18%), l’EUR/JPY à 140,25 (+0,26%) et l’USD/JPY à 134,53   (+0,08%). 
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mardi, reprenant quelques couleurs après leur récent plongeon, alors que les investisseurs attendent l'indicateur avancé ZEW en Allemagne. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 50 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 112 points, soit 0,8%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 42 points, ou 0,6%.
Lundi, Wall Street a subi une nouvelle correction, les investisseurs craignant que la Réserve fédérale ne provoque une récession en relevant drastiquement ses taux d'intérêt pour maîtriser l'inflation. L'indice Dow Jones (DJIA) a chuté de 2,8%, à 30.516,75 points. Lesté par les valeurs technologiques, l'indice S&P 500 a abandonné 3,9% et a désormais perdu plus de 20% depuis son précédent pic, ce qui correspond à la définition d'un "bear market" (marché baissier) à Wall Street. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a clôturé en repli de 4,7%, à 10.809,23 points. JPMorgan a rejoint d'autres banques, comme Barclays et Jefferies, qui anticipent une hausse des taux directeurs américains de 75 points de base cette semaine, compte tenu de la persistance d'une inflation très élevée outre-Atlantique. Wall Street, les marchés asiatiques poursuivent leur baisse mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,6%, le Hang Seng cédait 0,4% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite abandonnait 1%.
Les rendements des obligations du Trésor américain à échéance courte dépassent ceux des titres à échéance longue mardi matin, un phénomène connu comme une "inversion de la courbe de rendement" qui a souvent précédé les récessions. Après avoir atteint son plus haut niveau depuis 11 ans lundi, le rendement du bon du Trésor à dix ans recule mardi à 3,355%. Celui du titre à deux ans gagne 1 point de base, à 3,368%.
L'euro progresse mardi matin face au dollar, mais reste proche de ses points bas de l'année. L'attention des opérateurs sur le marché des changes reste centrée sur la Fed. L'inflation s'est révélée plus forte que prévu en mai aux Etats-Unis et l'indice des anticipations d'évolution des prix de l'université du Michigan s'est inscrit en hausse, ce qui amène le marché à miser sur un resserrement monétaire plus important qu'initialement prévu. Lundi en fin de journée, les contrats à terme sur les fonds fédéraux, utilisés par les traders pour parier sur la politique de la banque centrale américaine, dénotaient une probabilité d'environ 28% que la Fed relève ses taux de 75 points de base cette semaine. Il y a une semaine, cette probabilité était d'environ 3%.
Les cours du pétrole accusent de légers replis mardi en raison de possibles prises de bénéfices. Parmi les sujets qui font l'actualité figurent la baisse de la production libyenne, les mesures que la Chine continue d'imposer pour ralentir la propagation du Covid-19 et la peur d'une récession mondiale qui anéantirait la demande, résume Stephen Innes, directeur général de SPI Asset Management. A 7h20, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 8 cents, à 122,19 dollars le baril. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 2 cents, à 120,91 dollars le baril.