Avant les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient encore baisser. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.331,53 points (-0,26%), le CAC 40 à 5.818,47 points (-0,25%), le DAX 40 à 12.172,26 points (-0,39%), le FTSE 100 à 6.826,15 points (-0,86%), le SMI à 10.199,32 points (-0,08%), l’AEX à 631,18 points (-0,81%), le BEL 20 à 3.313,82 points (-0,94%), l’IBEX 35 à 7.261,10 points (-1,29%), le DJIA à 29.210,85 points (-0,10%), le Nasdaq à10.417,10 points (-0,09%), le S&P 500 à 3.577,03 points (-0,33%) et le Nikkei 225 à 26.256,96 points (-0,53%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9706 (+0,03%), l’EUR/JPY à 142,48 (-0,03%), l’USD/JPY à 146,81 (-0,06%). 

Aujourd’hui, Vinci Airports, filiale du groupe Vinci, publie ses chiffres du trafic en septembre, pendant que la Française des Jeux (FDJ) présente son chiffre d'affaires du troisième trimestre.

Hier, le groupe de BTP et de concessions Eiffage a annoncé avoir finalisé le rachat d'une participation de 70% de SNEF Telecom, une entreprise française spécialisée dans l'installation, la maintenance et l'exploitation de réseaux de télécommunications.

Alors que le blocage des raffineries et des dépôts pétroliers du groupe se poursuit en ce jour, les négociations entre les syndicats du TotalEnergies et la direction du groupe.

A l’ouverture ce jeudi, les marchés d’action européens devraient encore reculer, les investisseurs attendant la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis dans la journée et continuent de surveiller le marché obligataire britannique.

Le FTSE 100 cédait 14 points, ou 0,2% et le contrat sur le DAX 40 perdait 42 points, soit 0,3%. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 abandonnait 20 points, soit 0,4%.

Aux Etats-Unis, les chiffres de l’inflation en septembre devraient permettre de mesurer l'ampleur de la tâche que la Réserve fédérale (Fed) doit encore accomplir pour contenir la hausse des prix, qui atteint des niveaux inégalés depuis plusieurs décennies.

Après 6,3% en août, l’inflation de base qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, est attendu à 6,5% sur un an en septembre. Les économistes de leur côté anticipent sur un léger ralentissement de l’inflation globale à 8,1% sur un an contre 8,3% en août.

Le taux des fonds fédéraux a été relevé à cinq reprises depuis le mois de mars, pour être ramené entre 3% et 3,25% par la banque centrale. L'indice Dow Jones (DJIA) a finalement cédé 0,1%, à 29.210,85 points après avoir évolué dans le vert pendant l'essentiel de la séance. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,3%, à 3.577,03 points en chaînant une sixième séance consécutive dans le rouge et le Nasdaq Composite a perdu 0,1%, à 10.417,10 points

Le Shanghai Composite grappille 0,1%. Le Nikkei cède 0,5% à Tokyo et l’indice Hang Seng de la Bourse Hong Kong abandonne 1%. En revanche, la plupart des marchés reculent ce jour.

Après la publication des minutes de la réunion de septembre de la Fed qui ont fourni de nouvelles indications sur la trajectoire que suivront les taux directeurs à l'avenir, les rendements des obligations du Trésor américain à deux, dix et 30 ans ont subi hier leur plus forte baisse en une semaine.

Selon le directeur des investissements de Garda Capital Partners, Tim Magnusson, «Le marché intègre actuellement un relèvement de 75 points de base des taux en novembre et une hausse de 50 points de base en décembre ». 

A l’en croire, « Cela me paraît plutôt correct et je pense que le taux des fonds fédéraux atteindra un sommet à 4,5% ou 4,75% d'ici au printemps prochain, mais seulement si l'inflation ralentit comme prévu [...]. Dans le cas contraire, les taux risquent de poursuivre leur ascension ».

La Banque d'Angleterre (BOE) a confirmé hier mercredi qu'elle mettrait fin à son programme d'achat d'urgence d'obligations vendredi prochain tandis que le marché des gilts devrait rester volatil au Royaume-Uni.

Les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, tandis que l’euro évolue peu aujourd’hui face au dollar. Selon l’estimation de l’IG, la prudence devrait dominer les échanges et les rendements des obligations du Trésor américain et le dollar devrait peu évoluer avant la publication de ces données.

De son côté, Capital Economics  informe que l’appréciation du billet vert constitue une mauvaise nouvelle pour l'économie mondiale. Pour raison, elle pèsera sur les échanges commerciaux et accentuera les tensions inflationnistes.

Pour l’intermédiaire financier, « C'est l'une des raisons qui nous pousse à prévoir une récession économique mondiale l'année prochaine et qui risque d'inciter certaines banques centrales à relever encore leurs taux directeurs ».

A en croire Capital Economics, les investisseurs se tournent souvent vers les actifs refuges tels que le dollar à cause de la faiblesse de la croissance mondiale. Mais ajoute-t-il, « compte tenu de l'importance du dollar pour l'économie et le système financier mondiaux, le lien de cause à effet fonctionne également dans l'autre sens, la vigueur du dollar ayant des répercussions négatives partout ailleurs ».

Dans cette matinée, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu et pourraient rester pénalisés par les craintes qui entourent la demande.

Le département américain de l'Energie a réduit ses projections de cours pour le brut léger doux (WTI) coté au Nymex, le Brent de mer du Nord et le gaz naturel américain pour 2022 et 2023, tandis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a abaissé ses prévisions de croissance de la demande pour 2022 et 2023 hier mercredi.

Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 2 cents, à 87,25 dollars le baril tandis que le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 12 cents, à 92,57 dollars le baril.