Les Bourses européennes devraient hésiter avant la réunion des ministres de l'Energie de l'UE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.512,38 points (+0,29%), le CAC 40 à 6.125,90 points (+0,33%), le DAX 40 à 12.904,32 points (-0,09%), le FTSE 100 à 7.262,06 points (+0,33%), le SMI à 10.790,32 points (-0,14%), l’AEX à 674,40 points (+0,47%), le BEL 20 à 3.623,21 points (+1,29%), l’IBEX 35 à 7.916,80 points (+0,78%), le DJIA à 31.774,52 points (+0,61%), le Nasdaq à 11.862,13 points (+0,60%), le S&P 500 à 4.006,18 points (+0,66%) et le Nikkei 225 à 28.230,54 points (+0,59%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0079 (+0,80%), l’EUR/JPY à 143,81 (-0,20%) et l’USD/JPY à 142,70 (-0,99%).

Les investisseurs suivront ce vendredi les chiffres de la production industrielle en France en juillet. Du côté des entreprises, ils réagiront à la révision trimestrielle des indices d'Euronext, qui permettra au fabricant d'automatismes pour la maison Somfy et à la société de capital-investissement Antin Infrastructure Partners de rejoindre le SBF 120 à compter du 19 septembre. La chaîne d'ameublement Maisons du Monde sera retirée de ce même indice à cette date. La composition de l'indice CAC 40 reste pour sa part inchangée. Airbus a annoncé jeudi soir avoir livré 39 avions à 22 clients et n'avoir reçu aucune nouvelle commande d'avions en août 2022. Le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers Rubis s'est dit confiant "dans sa capacité à générer une bonne croissance de ses résultats" en 2022 alors que son résultat net ajusté a progressé de 17% au premier semestre, à 169 millions d'euros.

Les Bourses européennes devraient ouvrir sur une note hésitante vendredi, tandis que les investisseurs continuent d'assimiler les propos tenus jeudi par les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale (Fed) américaine et se préparent pour une réunion très attendue des ministres de l'Energie de l'Union européenne. Wall Street a également progressé pour la deuxième séance consécutive jeudi, malgré le nouveau message de fermeté du président de la Fed, Jerome Powell, sur l'inflation et les taux. Les indices Dow Jones (DJIA) et Nasdaq ont progressé de 0,6%, tandis que l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,7%.

En Chine, l'inflation a contre toute attente ralenti en août, signalant ainsi un affaiblissement de la demande intérieure en raison des mesures de lutte contre le Covid-19 mises en oeuvre par les autorités dans plusieurs villes. L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,5% sur un an en août, à comparer à une hausse de 2,7% en juillet, a indiqué le Bureau national des statistiques. En réaction, l'indice Shanghai Composite gagnait 0,7% vendredi. L'indice Hang Seng s'adjugeait 2,4% à Hong Kong, porté également par le regain d'appétit pour le risque observé sur les marchés internationaux. L'indice Nikkei prenait 0,6% en fin de séance à Tokyo.

Les rendements obligataires en zone euro et aux Etats-Unis ont progressé jeudi après la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux et les propos restrictifs du président de la Réserve fédérale. Alors que les investisseurs attendent maintenant la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour août, prévue la semaine prochaine, la probabilité que la Fed relève ses taux de 75 points de base à l'issue de sa réunion des 20 et 21 septembre s'établit à 84% vendredi matin, selon l'outil FedWatch de CME Group.

L'euro rebondit vendredi face au dollar, alors que les investisseurs continuent d'évaluer les implications des annonces effectuées par la BCE jeudi. La BCE a indiqué qu'elle prévoyait de nouvelles hausses de ses taux directeurs et que ses décisions à venir en matière de taux dépendraient des données, "ce qui est considéré comme un discours accommodant aux Etats-Unis mais, en Europe, ces propos accentuent l'incertitude car l'inflation y est beaucoup plus élevée en raison de la faiblesse de l'euro", explique Louis Navellier dans une note. Selon lui, "une guerre des devises pourrait se préparer car la faiblesse de l'euro constitue un important moteur de l'inflation" en zone euro.

Les cours du pétrole gagnent du terrain vendredi matin, poursuivant ainsi leur hausse de jeudi. L'or noir est soutenu par la révision à la hausse des des prévisions de demande mondiale de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour les deux trimestres à venir car les producteurs d'électricité, notamment en Europe, pourraient remplacer le gaz naturel par du pétrole pour produire du courant, indique OCBC. A 7h25, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 64 cents, à 89,79 dollars le baril, tandis que celui d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté à New York prenait 42 cents, à 83,96 dollars le baril.