Les marchés d'actions européens devraient tenter de se redresser à l'ouverture de ce lundi 8 août 2022. Ainsi, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.725,39 points (-0,78%), le CAC 40 à 6.472,35 points (-0,63%), le DAX 40 à 13.573,93 points (-0,65%), le FTSE 100 à 7.439,74 points (-0,11%), le SMI à 11.123,07 points (-0,71%), l’AEX à  722,74 points (-1,21%), le BEL 20 à 3.763,05 points (-0,32%), l’IBEX 35 à 8.168,00 points (+0,08%), le DJIA à 32.803,47 points (+0,23%), le Nasdaq à 12.657,55 points (-0,50%), le S&P 500 à 4.145,19 points (-0,16%) et le Nikkei 225 à 28.252,11 points (+0,27%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0183 (-0,01%), l’EUR/JPY à 137,64 (+0,11%) et l’USD/JPY à 135,17 (+0,12%).

Aucun indicateur économique ne doit être publié lundi en France ce lundi. Egalement, l'agenda des entreprises est vide.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse lundi, après avoir cédé du terrain vendredi dans le sillage d'un rapport sur l'emploi bien meilleur que prévu aux Etats-Unis, qui a renforcé la probabilité que la Réserve fédérale procède à nouveau à d'importants relèvements de taux. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 31,6 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX s'adjugeait 70,9 points, ou 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 25,4 points, soit 0,3%.

Le Sénat américain a adopté cette nuit un projet de loi de plus de 400 milliards de dollars pour la santé et le climat, au terme de plus d'un an de débats. Ce plan, adopté à 51 voix contre 50 grâce au vote de la vice-présidente, Kamala Harris, comprend entre autres des crédits d'impôts pour la réduction des émissions de CO2 et la possibilité pour Medicare de négocier le prix de certains médicaments sur ordonnance. Outre un nouveau taux d'imposition minimum sur les bénéfices de 15%, le plan prévoit également une taxe d'accise de 1% sur les rachats d'actions. L'enveloppe destinée à réduire le déficit est d'environ 300 milliards de dollars. Ce plan doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants, avec un vote prévu vendredi.

La Bourse de New York a connu une séance indécise vendredi après l'annonce des chiffres de l'emploi en juillet, qui ont rassuré sur la santé de l'économie américaine mais font craindre un fort tour de vis monétaire de la Réserve fédérale (Fed) en septembre. Après avoir passé la majeure partie de la séance dans le rouge, l'indice Dow Jones (DJIA) est parvenu à s'adjuger 0,2%, soutenu par les valeurs bancaires. L'indice élargi S&P 500 a en revanche abandonné près de 0,2%. Le Nasdaq Composite a signé une brève incursion dans le vert en séance pour finir sur un repli de 0,5%. Sur l'ensemble d'une semaine marquée par les tensions entre les Etats-Unis et la Chine à propos de Taiwan, le Dow Jones a perdu 0,1%, tandis que le S&P 500 a grappillé 0,4%. Le Nasdaq composite s'est de son côté adjugé 2,2%.

Les marchés d'actions asiatiques évoluent en ordre dispersé lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,3% à Tokyo, le Shanghai Composite prenait 0,1% et l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,8%.

Les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu lundi matin, après avoir fortement augmenté vendredi à la suite de la publication du rapport sur l'emploi de juillet. La possibilité que la Fed continue à relever ses taux directeurs de façon musclée pour contenir l'inflation s'en est trouvée renforcée. Cependant, le phénomène d'inversion de la courbe des rendements est davantage affiché du fait de l'écart entre les rendements des obligations à court et à long terme s'est encore élargi, accentuant ainsi. Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait 1 point de base, à 2,825%. Celui du titre à 2 ans perdait aussi 1 point de base, à 3,206%.

L'euro évolue peu lundi matin face au dollar mais s'inscrit en légère hausse par rapport au yen, à l'instar du billet vert. Le dollar a profité vendredi de la hausse des rendements obligataires aux Etats-Unis après l'annonce des bons chiffres de l'emploi du mois de juillet, indique Edward Moya chez Oanda.

Les contrats pétroliers progressent légèrement lundi matin. La flambée des prix du gaz naturel, les tarifs de transport de marchandises et l'appréciation du dollar ont entraîné une augmentation du coût du transport du pétrole Brent vers les pompes à essence, indique Goldman Sachs. A 07h15, le contrat à terme d'octobre sur le Brent gagnait 25 cents, à 95,17 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le WTI progressait de 22 cents, à 89,23 dollars le baril.