Les Bourses européennes devraient débuter en hausse une semaine marquée par les chiffres de l'inflation aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.570,04 points (+1,64%), le CAC 40 à 6.212,33 points (+1,41%), le DAX 40 à 13.088,21 points (+1,43%), le FTSE 100 à 7.351,07 points (+1,23%), le SMI à 10.900,24 points (+1,02%), l’AEX à 685,97 points (+1,72%), le BEL 20 à 3.663,38 points (+1,11%), l’IBEX 35 à 8.033,10 points (+1,47%), le DJIA à 32.151,71 points (+1,19%), le Nasdaq à 12.112,31 points (+2,11%), le S&P 500 à 4.067,36 points (+1,53%) et le Nikkei 225 à 28.514,42 points (+1,06%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0080 (+0,33%), l’EUR/JPY à 144,31 (+0,74%) et l’USD/JPY à 143,18 (+0,41%).

Les investisseurs réagiront aux annonces effectuées par l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft au cours du week-end, dont la création d'une plateforme intégralement dédiée à sa franchise vedette Assassin's Creed et destinée à renforcer l'attractivité de la marque. Le groupe a aussi indiqué avoir conclu un accord avec Netflix pour le développement de trois jeux qui figureront au catalogue du spécialiste américain du streaming.

Dans un entretien accordé à l'agence Agefi-Dow Jones, Yves Guillemot, le PDG d'Ubisoft, a par ailleurs exposé les retombées opérationnelles et boursières attendues de l'accord conclu la semaine dernière entre l'éditeur de jeux et Tencent. "Si une offre d'achat est présentée, le conseil d'administration l'étudiera et déterminera si elle est intéressante pour le développement du groupe et pour ses actionnaires. Il n'y a pas de changement par rapport au message très clair que nous avons passé ces derniers mois", a notamment indiqué le dirigeant.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse lundi, dans le sillage de la forte progression de Wall Street vendredi, les investisseurs semblant avoir intégré un nouveau relèvement marqué des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) américaine. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 33 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX gagnait 103 points, ou 0,8%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 15 points, soit 0,2%.

Les responsables de la Fed débattent de l'opportunité de relever les taux de 0,5 ou 0,75 point de pourcentage lors de la réunion des 20 et 21 septembre afin de combattre une inflation au plus haut depuis 40 ans, mais ils n'ont, jusqu'à présent, guère cherché à réfuter les attentes du marché concernant une troisième hausse consécutive de 0,75 point de pourcentage. Dans ce contexte, les investisseurs seront très attentifs à la publication, prévue mardi, de l'indice des prix à la consommation d'août aux Etats-Unis. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent un ralentissement de l'inflation, à 8% sur un an contre 8,5% en juillet.

En Asie, les marchés progressent lundi, dans le sillage du rebond de Wall Street. L'indice Nikkei gagnait 1% en fin de séance à Tokyo. Les Bourses chinoises et celle de Hong Kong sont fermées en raison d'un jour férié.

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur hausse lundi matin. Celui du titre à deux ans évolue à ses plus hauts niveaux depuis 2007 alors que des responsables de la Réserve fédérale ont laissé entendre que la banque centrale relèverait probablement ses taux directeurs de 75 points de base à l'issue de sa réunion de fin septembre.

A 7h35, le rendement de l'obligation à deux ans, qui est particulièrement sensible à l'évolution des taux d'intérêt à court terme, s'établissait à 3,574%, contre 3,561% vendredi soir. Parallèlement, le taux du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, évoluait à 3,338%, contre 3,314%.

L'euro gagne du terrain lundi face au dollar, porté par un regain d'appétit pour le risque. Selon Capital Economics, l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, attendu mardi, déterminera l'orientation du dollar jusqu'à la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, programmée pour les 20 et 21 septembre.

Les cours du pétrole reculent lundi matin, effaçant une partie du terrain gagné vendredi grâce au reflux du dollar. Les inquiétudes entourant la demande devraient persister car les investisseurs évaluent l'impact des relèvements des taux d'intérêt destinés à freiner l'inflation et les effets de la politique "zéro Covid" de la Chine, indique CBA.

La semaine dernière, les cours du brut sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis janvier, des échanges limités et des perspectives moroses pour l'offre et la demande ayant entraîné une baisse de 30% par rapport aux points hauts atteints en début d'année, avant de regagner 5,9% entre mercredi et vendredi.

A 7h25, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord reculait de 1,38 dollar, ou 1,5%, à 91,46 dollars le baril, tandis que celui d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté à New York perdait 1,49 dollar, soit 1,7%, à 85,30 dollars le baril.