En attendant les annonces de la Fed, les Bourses européennes devraient peu évoluer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.986,83 points (+1,66%), le CAC 40 à 6.744,98 points (+1,42%), le DAX 40 à 14.497,89 points (+1,34%), le FTSE 100 à 7.502,89 points (+0,76%), le SMI à 11.136,62 points (+0,93%), l’AEX à 732,95 points (+1,70%), le BEL 20 à 3.749,83 points (+1,45%), l’IBEX 35 à 8.327,70 points (+0,83%), le DJIA à 34.108,64 points (+0,30%), le Nasdaq à 11.256,81 points (+1,01%), le S&P 500 à 4.019,65 points (+0,73%) et le Nikkei 225 à 28.156,21 points (+0,72%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York, l’EUR/USD est à 1,0627 (0,07%), l’UR/JPY à 143,94 (-0,17%) et l’USD/JPY à 135,46 (-0,10%).

Vinci Airports et Vinci Autoroutes présentent mercredi leurs chiffres du trafic en novembre. C’est deux filiales du groupe de construction et de concessions Vinci.

En attendant les annonces de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les marchés d’actions européens devraient ouvrir sur une note prudente ce jour.

Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,1 point à 7h45 selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le FTSE 100 était à l'équilibre et celui sur le DAX 40 perdait 9,5 points, ou 0,1%.  

Les économistes estiment que la banque centrale américaine devrait relever le taux des fonds fédéraux de 50 points de base mercredi. Ils ralentissent ainsi un peu le rythme du resserrement monétaire après quatre hausses consécutives de 75 points de base. Cependant, les investisseurs attendent les nouvelles projections de taux, ou "dot plot", des membres de la Fed pour les mois à venir. Ils pourraient signaler un taux terminal plus élevé qu'anticipé actuellement.
 

Adam Turnquist, responsable de la stratégie technique chez LPL Financial, estime que les données sur les prix à la consommation publiées mardi donnent de la crédibilité à la lutte de la Fed contre l'inflation, alors que l’inflation aux Etats-Unis a légèrement ralenti en novembre, confirmant la tendance amorcée le mois précédent. Toutefois, il avertit que « cela ne veut pas pour autant dire que la Fed se montrera soudain beaucoup plus accommodante [...] ou parlera de réduire les taux l'année prochaine ».

Selon les économistes de Citi, il existe un risque que le président de la Fed, Powell, ne partage pas la vision accommodante du marché sur l'orientation probable de la politique de la Fed. Andrew Hollenhorst, économiste en chef pour les Etats-Unis chez Citi a indiqué de son côté que « le président [Jerome] Powell est confronté à un choix quelque peu binaire : tout propos susceptible d'être interprété comme accommodant alimentera le rebond des actions et conduira à un nouvel assouplissement des conditions financières ».
  

A l’en croire, « pour éviter cela, Jerome Powell devra à la fois minimiser l'importance du rapport sur l'inflation [de mardi] et probablement s'opposer explicitement aux prévisions du marché, qui intègre un taux terminal inférieur à 5% immédiatement suivi de baisses de taux ».  

Wall Street a terminé en hausse mardi, après la publication des chiffres de l'inflation. Le Nasdaq Composite a pris 1%, l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,3% et l'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 0,7%. Les principaux indices asiatiques évoluent dans le vert mercredi. Le Shanghai Composite reculait de 0,1%, l’indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,7% et l'indice Hang Seng avançait de 0,7% en fin de séance à Hong Kong.  
     

Après l'annonce des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, les rendements obligataires du Trésor américain ont perdu du terrain mercredi. Selon Tim Magnusson, directeur des investissements de Garda Capital Partners, « l’indice des prix à la consommation de novembre devrait octroyer une marge de manœuvre au comité de politique monétaire de la Fed à l’approche de 2023 ». Pour lui, « l’inflation de l’énergie s’atténue, tandis que l’inflation des services semble se stabiliser ».Aussi pense-t-il qu’ « après quatre hausses consécutives de 75 points de base et une hausse de 50 points de base probable [ce mercredi], nous estimons que la Fed n'accuse plus de retard dans sa lutte contre l'inflation ».  

Provoquée par l'annonce d'une inflation inférieure aux attentes aux Etats-Unis, l’euro évolue peu ce matin face au dollar, reprenant son souffle après une forte hausse la veille. Selon ANZ, les marchés attendent les conclusions de la réunion de la Fed dans un état d’esprit très accommodante. Pour la Banque, « ce sera bien si la Fed se montre effectivement accommodante, mais [cet état d'esprit] ne correspond pas du tout aux récentes communications de la banque centrale, notamment parce que l'inflation des services accélère encore et que le marché du travail est très tendu, et nous pourrions connaître une séance mouvementée ». 

Après avoir terminé en hausse la veille, les contrats à terme sur le pétrole brut accusent un léger repli mercredi. Dans de nombreux pays, notamment en Chine, les craintes persistantes de ralentissement de la croissance économique mondiale et la hausse des cas de Covid-19 pèsent sur les échanges mercredi, tandis que les opérateurs attendent les annonces de la Fed.
 

Tandis que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 23 cents, à 75,16 dollars le baril, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perdait 31 cents, à 80,37 dollars le baril à 7h35.