Après la publication la veille de statistiques indiquant une forte progression du PIB aux Etats-Unis pour le troisième trimestre, les Bourses européennes devraient ouvrir proches de l'équilibre mercredi.
  

Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé mercredi qu'il allait acquérir le fabricant de vaccins Dynavax pour 2,2 milliards de dollars.

Le groupe a par ailleurs indiqué mercredi que la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité sanitaire américaine, avait émis une lettre de réponse complète à sa demande d'autorisation du tolébrutinib pour le traitement de la sclérose en plaques secondaire progressive non-récurrente (SEPSPnr). "La décision de la FDA d'aujourd'hui représente un changement de cap significatif et important par rapport aux retours que l'agence avait précédemment faits à Sanofi. Nous sommes très déçus par cette action de la FDA", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,1%, selon les données du courtier IG.

La Bourse de Paris sera ouverte ce mercredi 24 décembre mais clôturera à 14h. Les marchés seront ensuite fermés en Europe jeudi et vendredi.
Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté définitivement mardi en fin d'après-midi une loi spéciale qui permet de financer l'Etat provisoirement. Les débats sur le projet de loi de finances reprendront début janvier.
  

Après que de nouvelles données américaines ont fait grimper le S&P 500 pour une quatrième séance consécutive la veille, les contrats à terme sur les marchés actions européens laissant présager une ouverture en légère hausse mercredi. Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort était stable, tout comme que celui sur le FTSE 100 à Londres, selon les données du courtier IG.   

Le rapport sur le PIB américain publié mardi a indiqué que l'économie a progressé à un rythme annuel de 4,3% au cours du troisième trimestre, soit son rythme le plus rapide en deux ans. La croissance est ressortie considérablement au-dessus du taux de 3,2% attendu par les économistes interrogés par le Wall Street Journal.

Une croissance forte et une inflation en baisse mais élevée semblent être une bonne recette pour les actions, souligne Eric Teal, directeur des investissements chez Comerica Wealth Management. "L'économie présente un scénario 'boucles d'or'", a ajouté Eric Teal.

La Bourse de New York a terminé en nette hausse mardi, portant le S&P 500 un nouveau record historique. L'indice Jones a clôturé sur un gain de 0,2%, à 48.442,41 points tandis que le S&P 500 a atteint un nouveau sommet de 6.909,79 points après une hausse de 0,5%. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a également avancé, de 0,6%, à 23.561,84 points.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé mercredi en baisse de 0,1%. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,5% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grapillait 0,2%.
  

Le marché obligataire pourrait connaître des moments de volatilité au début de la nouvelle année. Les experts en stratégie s'attendent à ce que les rendements restent globalement dans la fourchette observée en 2025, sauf choc économique ou événement géopolitique majeur. 

Pimco s'attend à ce que le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans se maintienne entre 3,75% et 4,75% en 2026. Le rendement à 10 ans est important car il influence les taux de prêt, y compris pour les prêts immobiliers. Il est également suivi de près par les investisseurs en actions.

Tony Crescenzi, vice-président exécutif et gérant de portefeuille chez Pimco, « il s’agira probablement d’une histoire en deux temps, comme c'est le cas pour une grande partie des perspectives économiques ». Le marché du travail pourrait sembler faible en début d'année, "mais ensuite, un ensemble de facteurs commencera à tirer l'économie vers le haut".

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,16%. Le taux du titre à deux ans était stable, à 3,54%.

Le dollar américain s'est affaibli dans un marché aux volumes réduits en raison des fêtes. Camelia Kuhnen, professeure de finance à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill a indiqué que « bien que le chiffre du PIB du troisième trimestre indique que l’économie américaine a connu une belle croissance de juillet à septembre cette année, il y a des raisons de s'inquiéter de ce que sera le taux de croissance à l'avenir ». Pour Ryan Sweet, économiste en chef pour les Etats-Unis chez Oxford Economics, la situation actuelle est une expansion sans création d'emplois, où le PIB augmente mais où le marché du travail s'affaisse. « Cela rend l'économie vulnérable aux chocs, car le marché du travail est le principal rempart contre une récession », estime Ryan Sweet.

Vers 7h40, l'euro gagnait 0,1%, à 1,1805 dollar. Le billet vert perdait 0,4% face à la devise japonaise, à 155,67 yens.
  

Les prix du pétrole devraient rester volatils. Selon Konstantinos Chrysikos de Kudotrade, les mouvements sont dominés par les développements géopolitiques. Ce dernier indique que le principal défi pour les prix du pétrole est le discours sur l'excédent d'offre de brut en 2026, les perspectives de décembre de l'Agence internationale de l'énergie indiquant une croissance de l'offre supérieure à celle de la demande, ce qui laisserait une offre prévisionnelle importante. Cela pourrait maintenir le marché sous une pression constante, ajoute Konstantinos Chrysikos.

Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres prenait 0,2%, à 61,98 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 0,3%, à 58,55 dollars le baril.