Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse mercredi, alors que les dernières révisions des données sur l'emploi aux Etats-Unis incitent les investisseurs à anticiper plusieurs baisses de taux de la Fed. En France, Sébastien Lecornu a été nommé premier ministre en remplacement de François Bayrou.
  

Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé mercredi que l'autorité sanitaire en Chine avait approuvé son médicament le Tzield (teplizumab) comme premier traitement modificateur de la maladie dans le diabète auto-immune de type 1 (DT1).

Le président de la République Emmanuel Macron a nommé mardi Sébastien Lecornu, jusqu'ici ministre des Armées, comme premier ministre en remplacement de François Bayrou. Ancien de l'UMP et de LR, il a rejoint En Marche en 2017. Sébastien Lecornu doit désormais composer dans les jours à venir son gouvernement. Il fera face à de vifs débats sur la question du Budget 2026 au sein de l'Assemblée nationale, alors qu'une journée de manifestations est prévue ce mercredi.
  
Le taux de l'OAT à 10 ans, la référence pour la dette française, est finalement resté stable entre lundi soir, avant la censure de François Bayrou, et mardi soir, après sa chute, à 3,41% à la clôture des marchés.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 0,2%, selon les données du courtier IG.

Vers 7h45, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort grimpait de 0,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres prenait 0,2%, selon les données du courtier IG.

Du côté des entreprises européennes, Inditex publie ce mercredi ses résultats semestriels à fin juillet.

Le Bureau of Labor Statistics (BLS) a indiqué mardi qu'il avait révisé en baisse de 911.000 le nombre d'emplois, dont 880.000 pour le secteur privé, aux Etats-Unis sur la période d'avril 2024 à mars 2025.  

Cette forte révision de l'emploi, supérieure aux attentes des économistes, renforce l'hypothèse d'une action énergique de la Fed pour soutenir l'activité d'ici la fin de l'année.

Selon l'outil FedWatch du CME, la probabilité d'une triple baisse des taux d'un quart de point de pourcentage (0,75 point au total) est largement majoritaire sur le marché.

A en croire Jeff Schulze de ClearBridge Investments, « les investisseurs attendent avec impatience le début de ce cycle de baisse des taux par la Fed ». Ce dernier indique que « les données de révision que nous avons reçues aujourd'hui [mardi, ndlr] suggèrent que le cycle de baisse des taux de la Fed commencera effectivement et sera probablement suivi d'une autre baisse en octobre et en décembre ».

La Bourse de New York a ainsi clôturé à de nouveaux records mardi, les investisseurs continuant de parier sur des baisses énergiques de taux. L'indice Dow Jones a effacé son précédent record, qui datait de la fin août, en progressant de 0,4% à 45.711,34 points. L'indice S&P 500 a également atteint un nouveau sommet de 6.512,61 points après une hausse de 0,3% et le Nasdaq a enchaîné un deuxième record consécutif en gagnant 0,4% à 21.879,49 points.  
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était en hausse de 0,8% mercredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite prenait 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grimpait de 1,3%.
  

Le taux du titre à deux ans cédait 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 3,56%. Vers 7h45, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,09%.
  

Le billet vert était aussi à l'équilibre face à la devise japonaise, à 147,41 yens. Vers 7h45, l'euro était stable, à 1,1709 dollar.

Après qu'Israël a mené une frappe aérienne sur les hauts dirigeants politiques du Hamas au Qatar, augmentant le risque géopolitique au Moyen-Orient, le pétrole progresse en début de séance. Konstantinos Chrysikos de Kudotrade estime que « le Qatar étant un exportateur d'énergie et un médiateur diplomatique clé, toute perturbation de sa stabilité pourrait affecter les attentes en matière d'approvisionnement ».

Ces derniers développements surviennent dans un contexte de modeste augmentation de la production de l'OPEP+, de constitution continue de stocks par la Chine et de craintes renouvelées de sanctions occidentales contre la Russie. Pour Konstantinos Chrysikos, ces facteurs font également grimper les prix du pétrole brut.

Vers 7h45, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres prenait 67 cents, soit 1%, à 67,06 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 67 cents, soit 1,1%, à 63,30 dollars le baril.