Le Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (Crepmf) a dressé, mardi, son bilan au titre
de l'année 2019, à l'hôtel Tiama.
Le marché financier régional a obtenu d'excellents résultats au cours de l'année écoulée. Une trentaine de
dossiers d'opérations financières ont été enregistrés pour un volume total de 1 620 milliards de FCfa de
ressources levées contre 1044 en 2018, soit une progression de 55%.
C'est ce qui ressort de l'intervention du secrétaire général du Conseil régional de l'épargne publique et des
marchés financiers ( Crepmf), de l'Union monétaire ouest-africaine (Umoa), Ripert Bossoukpé, à l'occasion d'un
séminaire bilan le 21 janvier, au Plateau, destiné à jeter un regard rétrospectif sur l'exercice écoulée en se
projetant dans l'avenir.
Une rencontre qui a enregistré la présence du directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières
(Brvm), Edoh Kossi Amenouve, des présidents des associations professionnelles du Marché, des acteurs du
marché financier.
« Vingt nouveaux acteurs du marché ont été agréés, portant le nombre d'acteurs à 218 et 490 dossiers de
demande de cartes professionnelles traités dont 472 délivrés et 10 dossiers rejetés.
L'année 2019 a également été marquée par l'exécution des actions de réformes grâce à l'appui de nos
partenaires », s'est satisfait Ripert Bossoukpé.
Il a ajouté que les chantiers relatifs à la mise en place d'un cadre réglementaire du capital investissement et
l'adoption d'un dispositif de sanctions des infractions boursières ont connu des avancées significatives.
Tout en invitant les acteurs du marché financier régional à développer de nouvelles stratégies, le secrétaire
général a souhaité que l'année 2020 soit placée sous le signe de l'investissement de la performance.
Pour cette année 2020, le Crepmf entend poursuivre les chantiers en cours. Selon Sassou Hunzunken, directeur
des Émetteurs, un accent sera mis sur le renforcement de la protection des épargnants, l'élargissement de la
base des investisseurs à l'étranger, ainsi que la digitalisation du marché primaire.
L'autre point fort, cette année, sera le développement de nouveaux produits (obligations vertes, sukuks, project
bond), et le financement du secteur privé par le marché de cotation d'au moins deux Pme au 3e compartiment.