Les résultats en matière de santé de millions de réfugiés et de migrants en situation de vulnérabilité, sont moins bons que ceux des communautés qui les accueillent, en particulier là où les conditions de vie et de travail sont mauvaises. C’est ce qui ressort du premier rapport mondial de l’OMS sur la santé des réfugiés et des migrants.

L’atteinte des objectifs de développement durable liés à la santé reste très peu probable. Un rapport de l’OMS peint la situation en noire et montre des résultats déplorables en matière de santé de nombreux réfugiés et migrants vulnérables. Les mauvais résultats en matière de santé en ce qui les migrants s’expliquent par les répercussions des insuffisances de plusieurs déterminants de la santé, comme l’éducation, le revenu, le logement et l’accès aux services, que viennent aggraver les obstacles linguistiques, culturels, juridiques et autres et les relations qui unissent tous ces facteurs tout au long de la vie.

Selon le Dr Tedros, Directeur général de l’OMS, ce rapport plaide en faveur d’une action urgente et collective pour veiller à ce que ces populations puissent accéder à des services de santé qui tiennent compte de leurs besoins. Le rapport réaffirme que parmi les 169 millions de travailleurs migrants dans le monde, beaucoup occupent des emplois salissants, dangereux et exigeants et qu’ils sont plus exposés au risque d’accidents du travail, de lésions professionnelles et de problèmes de santé liés à leur emploi que leurs homologues non migrants.