Nous agrégeons les sources d’informations financières spécifiques Régionales et Internationales. Info Générale, Economique, Marchés Forex-Comodities- Actions-Obligataires-Taux, Vieille règlementaire etc.
Profitez d'une expérience simplifiée
Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StorePeut mieux faire. La Grande île, dans sa politique de lutte contre le blanchiment d’argent, reste sur le statut d’acteur modéré. La situation a été exposée hier à Anosy par l’unité malgache de renseignement financier (Samifin), lors de l’atelier de renforcement de capacité à l’endroit des premiers concernés dans cette lutte. « Le Samifin a été mis en place en 2008. C’est en 2016 que les premières arrestations ont été effectuées à l’encontre des blanchisseurs. Depuis une amélioration a été constatée sur l’application des législations régissant le blanchiment d’argent. Cependant, aucun pays ne peut se vanter de maîtriser à cent pour cent cette lutte contre le blanchiment », déplore Lamina Boto Tsaradia, directeur général du Samifin.
Le Groupe d’Action Financière (GAFI), un organisme intergouvernemental, élabore des recommandations ainsi que des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux. C’est à partir de ces recommandations que sont évaluées les performances d’un pays. « Une recommandation sur les onze préconisées à court terme par le GAFI a été atteinte par Madagascar à un niveau modéré. L’état des performances de la Grande île sur le reste des recommandations est encore en deça des objectifs attendus par le GAFI », ajoute le DG du Samifin.
Une façon pour ce responsable de préconiser l’amélioration des lois régissant la lutte contre le blanchiment de capitaux. Durant l’année 2018, le Samifin a enregistré cent quatre-vingt et un cas de déclarations d’opérations suspectes. L’année dernière ce chiffre est redescendu à cent soixante-quatre. Une amélioration constatée malgré les lacunes permettant aux services de lutte d’optimiser leurs actions. La loi sur le recouvrement des avoirs illicites devrait faire partie des premières lois « urgentes ». Malheureusement, le pays est amputé de cette loi. Ce qui pose problème, c’est que le texte n’a toujours pas été publié. Les Services de Renseignements financiers attendent de pied ferme l’adoption des décrets d’applications qui doivent détailler le texte et la mise en place d’une agence de recouvrement chargée de gérer les biens saisis au profit de l’État.
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ?
Connectez-vous
Pas encore membre ?
Devenez membre gratuitement
11/09/2025 - Information générale
11/09/2025 - Information générale
10/09/2025 - Information générale
09/09/2025 - Information générale
08/09/2025 - Information générale
05/09/2025 - Information générale
04/09/2025 - Information générale
04/09/2025 - Information générale
03/09/2025 - Information générale
11/09/2025 - Information générale
11/09/2025 - Information générale
10/09/2025 - Information générale