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Les propositions du rapport "Relancer la présence économique française enAfrique : l'urgence d'uneambition collective à long terme

09/09/2019
Source : Bulletin Quotidien
Catégories: Information générale

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Les propositions du rapport "Relancer la présence économique française en Afrique : l'urgence d'une
ambition collective à long terme" Les propositions du rapport "Relancer la présence économique française en

Afrique : l'urgence d'une ambition collective à long terme"
L'ancien ministre Hervé GAYMARD, administrateur civil, président (LR) du conseil départemental et ancien
député
de la Savoie, a présenté un rapport intitulé "Relancer la présence économique française : l'urgence
d'une ambition collective à long terme" dans lequel il propose
de passer de la notion "d'aide au
développement" à celle "d'investissements pour le développement" (cf. BQ du 26/07/2019).
Nous présentons ci-dessous l'ensemble des propositions du rapport.

1/ Mener un exercice annuel de quantification et de communication autour de la contribution des entreprises
françaises au développement du continent africain.
2/ Initier un dialogue
de haut niveau entre la France et l'Allemagne afin de rechercher des points d'intérêt
communs (bilatéraux et multilatéraux) en matière économique sur le continent africain.
3/ Encourager l'acquisition d'expériences sur le continent africain
de jeunes diplômés à haut potentiel, en
particulier par des expériences
de plusieurs mois lors des graduate program des entreprises, et via des
modules spécifiques à l'IHEDN, à l'ENA, ainsi que dans d'autres institutions.
4/ Formaliser l'organisation
de tours d'horizon annuels Etat (et opérateurs) / entreprises présentes en
Afrique, pour chacune des principales entreprises implantées sur le continent, mais aussi pour celles dont
l'expansion y est la plus rapide.
5/ Former davantage les cadres publics en poste sur le continent africain à la connaissance
de l'offre
française, ainsi qu'aux outils et enjeux
de l'accompagnement des entreprises, afin de pouvoir jouer
pleinement un rôle d'apporteur d'affaires. En particulier, tester une session
de formation sous forme de jeux
de rôle lors de la prochaine conférence des ambassadeurs.
6/ Rappeler que l'AFD est un opérateur
de la politique extérieure de l'Etat, qui doit donc également participer
au service des intérêts nationaux notamment en matière économique, dans les limites
de son mandat d'aide
déliée. Traduire ce rappel en pratique : promouvoir le recrutement
de profils ayant une expérience en
entreprise ; formaliser et systématiser la consultation des représentants du secteur privé dans la formulation
des stratégies pays et sectorielles ; veiller à ce que le pilotage local des agences AFD soit correctement
assuré par l'ambassade en cohérence avec le cadre réglementaire déjà existant (et le cas échéant avec les
services économiques, avec, en particulier, la transmission régulière
de données quant aux retours pour les
entreprises françaises, et pas simplement quant aux entreprises françaises candidates) ; renforcer la
circulation
de l'information sectorielle dont l'AFD dispose ; et renforcer l'information des acteurs publics ainsi
que des entreprises françaises sur les projets (diffusion restreinte
de fiches-projets, et d'informations
actualisées sur leur calendrier).
7/ Privilégier, en matière d'appui au secteur privé africain, une communication officielle mettant en valeur les
résultats (nombre d'emplois déjà créés, d'entreprises accompagnées, le cas échéant sur longue durée) plutôt
que les seules annonces.
8/ Mener, à l'horizon 2022, une évaluation
de la mise en place du guichet unique en région, et plus largement
du nouvel état
de l'écosystème français d'accompagnement français à l'internationalisation des entreprises.
9/ Recenser, avec l'appui du CNCCEF, les entreprises françaises en Afrique faisant l'objet de difficultés de
transmission, et orienter leurs dirigeants vers de jeunes entrepreneurs français, le cas échéant issus de la
diaspora.
10/ Créer et pérenniser un Lab AFD, afin d'encourager, via des interventions
de faible montant, la formation
de modèles économiques innovants dans la continuité des activités des entreprises françaises, ainsi que
leurs actions en faveur
de l'écosystème sur le continent africain.
11/ Faire en sorte que la plate-forme numérique des acteurs
de l'accompagnement soit une plate-forme,
ouverte aux acteurs privés, et non un énième site internet.
12/ Explorer des modalités d'association du personnel des ambassades à la solution
de CRM de la Team
France Export.
13/ Etablir, chaque semestre, des plans
de déplacements en région de la Team France Export, afin de faire
davantage connaître tous les instruments publics
de financement (y compris du groupe AFD), et en y
associant les acteurs privés
de l'accompagnement.
14/ Mener, sous l'égide
de la DG Trésor, une étude examinant les cycles d'instruction des différents outils
publics
de financement, afin de favoriser leur articulation.
15/ Organiser, chaque année et dans chaque région, une journée et un concours '
Afrique', spécifiquement
orientés vers les ETI et les PME déjà aguerries à l'export. Quelques entreprises seraient sélectionnées dans
chaque région pour un programme d'accompagnement
de 12 à 36 mois.
16/ En matière d'assurance-crédit publique, et vis-à-vis des pays africains pour lesquels l'exposition
financière publique française est déjà importante, dresser un bilan des règles simplifiées existantes pour la
garantie
de projets portés par des PME et ETI et explorer le cas échéant des modalités de priorisation en
commission des garanties aux projets portés par des PME et ETI.
17/ Envisager un assouplissement des conditions
de prise en garantie concernant les acheteurs privés
africains.
18/ Envisager, s'agissant
de transactions orientées vers le continent africain, l'élargissement de l'assiette
susceptible
de faire l'objet d'une prise en garantie, de manière analogue à ce qui existe déjà dans certains
secteurs stratégiques.
19/ Créer un groupe
de travail, sous l'égide de la DG Trésor, afin d'envisager une implication accrue des
assureurs privés en matière
de garanties, par exemple afin de développer des mécanismes de blending.
Envisager la cession
de portefeuilles de prêts de l'AFD à des acteurs multilatéraux ou européens (BEI).
20/ Parvenir d'ici à la fin
de l'année 2019 à la signature d'une nouvelle convention entre le groupe AFD et
Bpifrance, autour d'au moins quatre séries
de thèmes (travail commun dans les régions françaises, travail
commun sur le continent africain, coordination accrue vis-à-vis des acheteurs souverains, communication
commune vis-à-vis des entreprises sur les différents outils).
21/ Procéder à une recapitalisation
de PROPARCO, pour assurer une implication accrue des acteurs privés.
22/ Donner à PROPARCO les moyens d'une approche plus expérimentale, via davantage
de ressources en
subvention, et davantage
de souplesse dans le recrutement et la gestion des ressources humaines.
23/ Expérimenter, pour une durée
de deux à trois ans et dans quelques pays-clefs (notamment en Afrique
de
l'Est), diverses formules d'ensemblier public, à partir d'équipes-projet mêlant des agents de la DG Trésor,
de Bpifrance et deBusiness France.
24/ Formaliser un réseau d'alerte en identifiant des correspondants au sein des principales institutions
publiques et privées françaises dans chaque pays africain. Pérenniser, où et quand cela est utile, des
mécanismes
de dialogue bilatéraux et public-privé, sur le modèle de ce qui existe dans certains pays
d'
Afrique centrale.
25/ Favoriser le développement
de bases de données alimentées en temps réel concernant les pratiques
d'entreprises
de pays tiers à l'Union européenne, afin de nourrir un dialogue avec les autorités locales ainsi
que les bailleurs
de fonds.
26/ Assurer, dans les pays et les secteurs les plus stratégiques, une capacité d'action publique directe en
matière d'intelligence économique, afin
de répondre à d'éventuels cas de concurrence déloyale.
27/ Etendre, moduler, mieux financer (en lien avec l'AFD) et évaluer le dispositif
de création de centres
d'excellence
de formation technique sur le continent africain.
28/ Privilégier, en matière de formation professionnelle, l'appui à la création par les entreprises de modèles
économiques
de formation viables et définis à partir des besoins.
29/ Créer un système
de bourses d'excellence, financé par les entreprises, avec environ mille bourses par
an, en recherchant un équilibre entre
Afrique francophone et non-francophone, et une association large des
anciens élèves africains des établissements concernés. A l'issue
de leur parcours, les jeunes seraient incités
à revenir sur le continent africain et à rejoindre les filiales des entreprises françaises qui y sont implantées.
30 / Repositionner la France comme une destination d'excellence pour les jeunes Africains dans les
domaines scientifiques et techniques et se donner, sans forcément effectuer d'annonce à ce sujet, un objectif
chiffré en formant directement ou indirectement via des partenariats avec des institutions locales, 30 000
ingénieurs, scientifiques et techniciens à l'horizon 2030.
31/ Encourager
de manière proactive les entreprises françaises les plus présentes sur le continent africain
ainsi que les ONG à conclure des partenariats constructifs, avec un objectif
de dix premiers partenariats d'ici
un an.
32/ Promouvoir une réorientation
de l'initiative Compact with Africa (CwA) vers la lutte contre la corruption et
l'amélioration du droit et
de l'environnement des affaires, sous l'égide de l'OCDE.
33/ Lancer, dans le cadre du G7, une initiative pour la transparence dans les grands marchés publics,
analogue à l'ITIE (initiative pour la transparence des industries extractives).
34/ Financer, via l'AFD, une étude visant à documenter et quantifier dans les principaux secteurs l'intérêt,
pour les bailleurs
de fonds comme pour les pays partenaires, d'une approche privilégiant le mieux disant sur
le moins-disant dans les appels d'offres.
35/ Initier un travail
de fond, sous l'égide de l'AFD et d'Expertise France, en faveur de la formation et de la
diffusion
de l'information financière sur le continent africain, en lien avec les acteurs privés français
concernés.
36/ Organiser un évènement financier spécifique en marge du sommet
Afrique-France de 2020 afin
d'impliquer davantage les acteurs privés français.
37/ Expérimenter la création d'un mécanisme d'avance remboursable, afin
de favoriser la création de fonds
de capital-investissement français dans des pays ou secteurs pour lesquels l'implication des acteurs privés
reste faible.
38/ Expérimenter, à titre subsidiaire, un mécanisme
de garantie des premières pertes afin d'atteindre les
mêmes objectifs.
39/ Lancer un programme français d'appui à la création
de fonds de garantie locaux pour contribuer au
financement
de TPE-PME africaines, conjuguant expertise technique et financement par le groupe AFD.
40/ Créer un groupe
de travail sous l'égide de la DG Trésor en vue de la production d'une documentation
standard afin
de faciliter le blending entre outils publics et privés.
41/ Créer un desk 'syndication' chez PROPARCO, afin
de favoriser l'effet de levier des instruments publics.
42 / Envisager non pas le reliement
de l'aide, mais son reconditionnement : travailler au niveau de l'OCDE à
un conditionnement
de tout soutien public (official support) à des exigences de partenariat exemplaire,
par-delà la distinction entre soutien export et aide au développement.
43/ Construire et promouvoir au niveau
de l'OCDE un principe de double réciprocité : réciprocité dans l'accès
aux soutiens financiers entre Etats
de l'OCDE et réciprocité vis-à-vis des Etats tiers.
44/ Envisager, au cours des années 2020, une réplication du projet Trademark East Africa en
Afrique de
l'Ouest
.
45/ Créer, dans une logique d'investissement pour le développement des marchés africains, une boîte à
outils française spécifique pour le secteur agricole et agro-industriel, en lien avec le secteur privé.
46/ Mieux faire le lien entre l'AFD et l'expertise sectorielle d'autres opérateurs publics. En particulier,
envisager des projets-pilote avec Beicip-Franlab et IFP Training (filiales d'IFP Energies Nouvelles), par
exemple au Mozambique.
47/ Soutenir fortement (politiquement, financièrement et techniquement) l'approfondissement
de l'OHADA
(par trois séries
de chantiers : normatifs, de coordination, dans la formation et l'accès au droit), ainsi que son
élargissement géographique.

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