Le 9 décembre marque la Journée internationale de lutte contre la corruption. A l’occasion, un diagnostic a été fait relevant que la corruption prospère au Togo.  

De la petite enveloppe donnée à un fonctionnaire pour obtenir un service à des commissions importantes versées sur de gros contrat. En effet, le Togo s’est doté d’une Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) dirigé par Essohana Wiyao. A noter que la tâche de ce responsable n'est pas aisée car corrupteurs et corrompus sont le plus discrets possibles et les montages sont parfois si complexes que les investigations ont peu de chances d'aboutir.

A en croire, Essohana Wiyao, à ce jour, HAPLUCIA a pu mener les investigations que sur la petite corruption qui nous donne 10 milliards de Fcfa de pots de vin par an. Néanmoins, la grande corruption est difficilement chiffrable et c’est ce qui gangrène le plus. Pour lui, cette grande corruption ferait perdre au Togo 25% de son PIB. D’après la récente étude menée par les soins, déclare le dirigeant de HAPLUCIA, la perception du public place les magistrats en tête, suivis des policiers. Toutefois, d'autres catégories sont aussi concernées