Vodacom est en pourparlers avec le gouvernement kényan pour acquérir une partie de la participation de l'État dans Safaricom.

Vodacom, la société basée à Johannesburg, qui détient déjà environ 39,93 % de Safaricom, envisagerait d'augmenter sa participation, bien qu'aucune décision définitive n'ait été prise. Selon cette information a été annoncée dans une publication de Bloomberg News, ces nouveaux développements interviennent dans un contexte de débat permanent sur l'opportunité de scinder l'entreprise la plus précieuse du Kenya en entités distinctes pour les télécommunications, le paiement mobile et les infrastructures.

Le secrétaire du Cabinet du Trésor national, John Mbadi, a révélé en août que le gouvernement évaluait la possibilité de scinder Safaricom en trois unités comprenant les télécommunications, les tours et M-Pesa, dans le cadre d'une revue stratégique qui pourrait réduire sa participation de 35 %.

Cependant, Vodacom a résisté la semaine dernière aux tentatives de scission de M‑Pesa, le PDG Shameel Joosub déclarant lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du 11 novembre que les services financiers de M‑Pesa étaient trop profondément intégrés à ses activités de télécommunications pour justifier une séparation.