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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreGuidés par l'Union africaine, les gouvernements s'attacheront à obtenir une nouvelle suspension du service de la dette. Un dossier dans lequel Paris entend s'impliquer.
L'année 2021 en Afrique sera, comme ailleurs, dominée par la gestion des conséquences du Covid. L'épidémie l'a certes, pour l'instant, relativement épargnée, permettant d'afficher des données très inférieures aux autres parties du globe. Mais cette exception semble marquer le pas. L'Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, a dépassé fin décembre le million de cas, tandis que l'Afrique du nord est touchée par une deuxième vague sévère. Elle affecte aussi des États jusqu'alors préservés comme le Mali, le Niger mais également certains pays d'Afrique de l'Est. Les systèmes de santé, déjà faibles, pourraient se retrouver très vite sous tension, même si l'arrivée de vaccins - notamment ceux venus de Chine plus simples à transporter - offre des perspectives doucement optimistes.
L'économie africaine va continuer à souffrir, mais de manière inégale. Après une année 2020 catastrophique en raison de la pandémie, marquée par une récession de 3% selon le FMI, la première depuis un quart de siècle en Afrique subsaharienne, les projections pour 2021 sont plus dynamiques. Grâce à la reprise rapide de la Chine, premier investisseur du continent, le FMI table sur une croissance à hauteur de 3,1% au sud du Sahara, par ailleurs très inégalement répartie entre les pays.
Les États pétroliers, et ceux exportateurs de produits miniers, devraient ainsi encore subir un impact fort. Guidés par l'Union africaine, les gouvernements s'attacheront donc à obtenir une nouvelle suspension du service de la dette - pour l'instant actée jusqu'en juin 2021 - et à trouver de nouvelles ressources. L'élection de Joe Biden à la présidence américaine offre dans ce domaine des options que l'administration Trump avait bloquées.
Une conférence en mai à Paris
La France devrait s'impliquer dans ces négociations, et ce sera là le principal axe de sa diplomatie pour l'année. Alors que le sommet France-Afrique prévu l'an dernier à Bordeaux avait dû être annulé, il ne sera pas non plus convoqué cette année. À la place de cette grand-messe, avec laquelle Macron ne se sentait pas à l'aise, une conférence, essentiellement économique, sera organisée à Paris en mai et élargie à la Chine, aux États-Unis et sans doute à certains États européens. « Il s'agit d'éviter un cycle de réendettement », explique-t-on à l'Élysée. Ensuite, une seconde conférence se tiendra en juillet à Montpellier. « Ce sera sans chefs d'État mais avec des jeunes acteurs politiques, économiques, culturels ou de la société civile », ajoute la présidence française. Les engagements pris par le président français lors de son discours de Ouagadougou en 2018 devraient y être discutés, notamment la restitution des objets d'art.
Paris devra surtout, toujours, se concentrer sur le Mali où 5100 soldats français de l'opération Barkhane sont toujours déployés. Les effectifs pourraient légèrement baisser notamment grâce à l'engagement de pays européens. Mais la gestion des suites du coup d'État qui a renversé le pouvoir au Mali en août pourrait compliquer les choses. D'autant que la situation dans l'arc de crise, qui part du Mali et va vers le Burkina Faso, le nord du Nigeria et jusqu'en Centrafrique, ne se calme pas.
La présidentielle contestée en République centrafricaine, dont les résultats sont attendus début janvier, ne devrait que le confirmer. À l’exception du Niger, dont on attend également le verdict des urnes, les processus électoraux en 2020 ont été marqués par de fortes contestations, notamment en Côte d'Ivoire et en Guinée. « On constate une baisse des standards électoraux », déplore Roland Marchal, chercheur à Sciences Po. 2021 ne devrait pas le démentir avec les élections, comme souvent presque jouées d'avance, au Tchad, en République du Congo, à Djibouti ou en Ouganda, où Yoweri Museveni se campe aussi en président à vie. L'attention se portera aussi sur l'Éthiopie. En prise avec une guerre avec une province sécessionniste, ce pays de 100 millions d'habitants doit lui aussi voter.
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