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Cryptomonnaie : l'ONG Global Initiative accuse ces devises d'ouvrir la porte au crime organisé

22/12/2025
Source : ORISHAS FINANCE
Catégories: Economie/Forex

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Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a lourdement misé sur les cryptomonnaies au cours de son mandat. L’objectif est de faire du pays un pionnier des cryptomonnaies en Afrique. Dans un rapport critique publié la semaine dernière, l'ONG Global Initiative accuse ces devises d'ouvrir même la porte au crime organisé et de ne pas profiter à la population.

 

En juillet 2022, après avoir fait du bitcoin une monnaie légale en Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra lançait en grande pompe le sango coin, sa propre cryptomonnaie. Selon Nathalia Dukhan, directrice de l'observatoire de l'Afrique centrale chez Global Initiative (GI-TOC, soit Initiative globale contre le crime organisé), qui a publié le rapport « Derrière la blockchain, cryptomonnaies et capture criminelle en République centrafricaine », le pays était à l’époque en crise profonde et cherchait des ressources.

Elle a indiqué que « cette crise financière a mené la présidence à chercher des financements extérieurs, parce que ses campagnes militaires coûtaient énormément. En réalité, l'idée était d'attirer les investissements étrangers pour donner un souffle financier à un État qui était au bord de la banqueroute. »

Le rapport qui a été publié le 17 décembre dernier par l'Initiative globale contre le crime organisé condamne la politique de cryptomonnaie mise en place en République centrafricaine par le président Touadéra, candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle de décembre.

Selon l'ONG, ce programme est loin de bénéficier à la population civile, comme annoncée par le gouvernement. Au contraire, il aurait ouvert l'accès aux ressources naturelles du pays à des intérêts privés et des réseaux criminels étrangers. 


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