En attendant les travaux du séminaire-bilan des douanes prévus demain mardi 28 janvier 2020 au cours desquels, les performances réalisées au cours de l'année écoulée seront rendues publiques, le Directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat a trahi le secret.

Adama Sall représentant, le ministre Moussa Sanogo, a annoncé aujourd'hui à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la Douane qui a coïncidé cette année avec le lancement de la 6ème édition de la semaine des Douanes ivoiriennes, que cette régie a réalisé un excellent travail.

Il a indiqué que, malgré une conjoncture et un environnement pas favorable, les douanes ivoiriennes ont mobilisé 1832 milliards de FCFA sur un objectif de recettes de 1846 milliards de FCFA.

«C'est aussi le lieu pour moi de réitérer mes félicitations et mes remerciements au Directeur général des Douanes et à tous ses collaborateurs pour l'excellent travail réalisé au cours de l'année 2019. En effet, sur un objectif de recette de 1846 milliards de FCFA, les Douanes ivoiriennes ont pu mobiliser 1832 milliards de FCFA, malgré une conjoncture et un environnement pas favorable, » a déclaré, Adama Sall, sans rentrer dans les détails.

Alors que les Douanes n'ont pas pu atteindre, les objectifs à elles fixés par le Gouvernement, le représentant du ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l'état a salué les partenaires du secteur privé et du secteur public ainsi que les partenaires au développement dont les concours multiformes ont contribué à l'atteinte de ces résultats appréciés et salués par le Premier ministre.

Cette année, la journée internationale des Douanes est consacrée à la contribution de la Douane à un avenir durable. Le thème retenu est «la durabilité au cœur de l'action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète.»

 
 
Selon le Directeur de cabinet, par ce slogan, l'Organisation mondiale des Douanes, (OMD) invite ses membres à orienter leurs efforts sur le développement durable en plaçant, les besoins socio-économiques, sanitaires et environnementaux au centre de leurs actions.

Au cours de leurs interventions, le Directeur général des ivoiriennes et le représentant du Secrétaire général de l'organisation mondiale des Douanes ont largement développé le concept de durabilité tout en insistant sur le rôle qui doit être celui des administrations douanières dans l'atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) promus par l'Organisation des nations unies et dont l'échéance est fixée à l'horizon 2030.

Adama Sall et le Général Da Pierre Alphonse, Directeur général des Douanes ont exprimé leur joie parce que le pays n'a pas attendu l'année 2020 pour s'engager en faveur du développement durable.

«Les actions déjà réalisées et égrenées à l'instant par le DG des Douanes épousent d'ailleurs les trois piliers du développement durable que sont le pilier économique, le pilier social et le pilier environnemental, »a insisté le Directeur de Cabinet.

Il reconnaît néanmoins que des défis sont à surmonter, notamment dans la mise en œuvre de certains accords environnementaux multilatéraux en matière de facilitation des échanges et de lutte contre la contrefaçon, le trafic des drogues et la criminalité transfrontalière organisée.

Pour faire face à ces défis, Adama Sall a enfin souhaité, l'implication de tous, le secteur privé et public, le Gouvernement, la Douane et les partenaires au développement.

 
 
Le DG des Douanes avait rappelé la contribution douanière à la durabilité déterminée par l'OMD qui s'articule autour de trois axes.

Premier axe, servir les personnes en construisant des sociétés qui veillent à leur sûreté et à leur sécurité, deuxième axe, garantir la prospérité en réduisant les barrières au commerce pour des sociétés justes fondées sur l'inclusion et enfin protéger la planète et en garantir la durabilité pour les générations futures.

Il a enfin indiqué que sur la base des divers outils et programmes spécifiques, l'OMD invite les administrations douanières à observer certaines pratiques en les appelant à faire preuve de cohérence et de transparence dans l'application des règlementations douanières.

Il s'agit de la mise en œuvre des dispositions relatives aux échanges internationaux que contiennent les accords environnementaux multilatéraux (AEM), d’appliquer les techniques de gestion des risques pour faciliter le commerce licite, d'élargir la notion de douane numérique en mettant l'accent sur le recours à une technologie moderne et enfin de lutter contre la contrefaçon et le piratage afin d'empêcher une concurrence déloyale et favoriser le développement d'un environnement propice ou l'innovation et la créativité peuvent prospérer.