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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLe cadre bancaire évolue en Afrique centrale. À compter du 1er janvier 2026, le capital social minimum exigé des banques opérant dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) passera de 10 à 25 milliards de FCFA. En parallèle, les établissements financiers devront désormais disposer d’un capital minimum de 4 milliards FCFA, contre 1 milliard FCFA jusqu’ici.
La mesure a été adoptée par la Commission
bancaire de l’Afrique centrale (COBAC). Elle a été rendue publique à l’issue
d’une session extraordinaire tenue le 10 décembre 2025 à Libreville. Le nouveau
règlement entrera officiellement en vigueur au début de l’année 2026.
Cette décision concerne l’ensemble des
établissements de crédit dont le siège social est situé dans les six pays
membres de la CEMAC. Il s’agit du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée
équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad. Désormais, toute
nouvelle banque créée dans cet espace communautaire devra disposer
immédiatement du capital requis. Celui-ci devra être entièrement libéré,
c’est-à-dire effectivement versé par les actionnaires.
Un délai accordé aux banques déjà en
activité
Les banques et établissements financiers
existants bénéficient toutefois d’un délai d’adaptation. Ils disposent de 12
mois, jusqu’au 31 décembre 2026, pour se conformer aux nouvelles exigences de
capitalisation.
Les institutions qui ne parviendront pas à
atteindre le seuil requis dans ce délai devront, au plus tard le 30 juin,
soumettre un plan de relèvement du capital au secrétaire général de la COBAC.
Ce document devra présenter un calendrier précis d’augmentation progressive du
capital, avec un horizon fixé à 2029.
Le nouveau dispositif prévoit ainsi une
montée graduelle du capital. L’objectif est clair : éviter toute rupture
brutale de l’activité bancaire et préserver la stabilité du système financier
régional.
Ce cadre réglementaire remplace le
règlement COBAC R-2009/01, adopté en avril 2009. À l’époque, le capital minimum
des banques avait été fixé à 10 milliards FCFA, un seuil resté inchangé pendant
quinze ans, malgré l’augmentation des besoins de financement et
l’intensification des risques bancaires.
Une réforme inscrite dans une dynamique
régionale
Le relèvement du capital minimum s’inscrit,
plus largement, dans une dynamique régionale et continentale. En zone UMOA, le
capital minimum des banques est fixé à 20 milliards FCFA depuis le 1er janvier
2024, avec un délai de mise en conformité courant jusqu’en janvier 2027.
Au Nigeria, la Banque centrale a, de son
côté, engagé un vaste programme de recapitalisation du secteur bancaire.
Celui-ci doit s’achever en avril 2026. À quatre mois de l’échéance, 16 banques
sur 36 ont déjà atteint les nouveaux seuils exigés.
Dans l’espace CEMAC, cette réforme vise
principalement à renforcer la solidité financière des banques, à améliorer leur
capacité de financement de l’économie et, surtout, à réduire les risques pour
les déposants. À moyen terme, elle pourrait également entraîner une
recomposition du paysage bancaire en Afrique centrale.
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