Les marchés actions européens devraient débuter l'année 2021 en ordre dispersé 
 
 
 
 
 
 
Eurostoxx 50      3.552,64 points  -0,53% (clôture du 31 décembre) 
CAC 40            5.551,41 points  -0,86% (clôture du 31 décembre) 
DAX 30           13.718,78 points  -0,31% (clôture du 30 décembre) 
FTSE 100          6.460,52 points  -1,45% (clôture du 31 décembre) 
SMI              10.703,51 points  +0,20% (clôture du 30 décembre 
AEX                 624,61 points  -0,55% (clôture du 31 décembre) 
BEL 20            3.621,28 points  -1,14% (clôture du 31 décembre) 
IBEX 35           8.073,70 points  -0,99% (clôture du 31 décembre) 
 
DJIA             30.606,48 points  +0,65% (clôture du 31 décembre) 
Nasdaq           12.888,28 points  +0,14% (clôture du 31 décembre) 
S&P 500           3.756,07 points  +0,64% (clôture du 31 décembre) 
 
Nikkei 225       27.258,38 points  -0,68% 
   
 Cours de change à 06h50 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
EUR/USD      1,2249   +0,27% 
EUR/JPY      126,21   -0,12% 
USD/JPY      103,04   -0,20% 
 
   

A SUIVRE EN FRANCE

Pour la première séance de l'année 2021, les investisseurs seront attentifs lundi aux chiffres définitifs de l'indice PMI du secteur manufacturier en décembre. Les données préliminaires, publiées par IHS Markit le 16 décembre, faisaient état d'un indice à 51,1 le mois dernier, contre 49,6 en novembre.

Du côté des entreprises, les actionnaires de PSA et Fiat Chrysler Automobiles se réunissent en assemblée générale pour voter sur le projet de fusion des deux constructeurs automobiles.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient hésiter lundi matin, pour la première séance de la nouvelle année, alors que le durcissement des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus à travers le monde est contrebalancé par l'optimisme suscité par le déploiement des vaccins et une possible reprise de l'économie mondiale.

A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 2,4 points, soit 0,04%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX gagnait 13,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 27,8 points, ou 0,4%.

Les mesures sans précédent adoptées par les gouvernements et les banques centrales pour soutenir leurs économies face à la pandémie amènent les investisseurs à se concentrer sur les perspectives de l'année à venir, bien qu'un renforcement des mesures de confinement dans de nombreux pays semble probable. En outre, les gérants de fonds espèrent que le déploiement généralisé des vaccins permettra rapidement le retour d'une activité sociale et commerciale normale, ce qui contribuerait à accélérer le rythme de la reprise économique.

Lundi, les actions des secteurs des voyages et de la construction de logements, qui ont fortement chuté en 2020, seront surveillées de près, tout comme les producteurs européens de boissons alcoolisées, après que l'administration Trump a annoncé qu'elle augmenterait les droits de douane imposés aux vins et spiritueux français et allemands à 25% à partir du 12 janvier.

Les investisseurs attendent par ailleurs les chiffres définitifs des indices PMI du secteur manufacturier de la zone euro et de ses Etats membres.

Aux Etats-Unis, Wall Street a fini l'année à de nouveaux sommets, les investisseurs se montrant confiants dans les perspectives de reprise après l'annonce d'une diminution des inscriptions au chômage aux Etats-Unis. Au terme d'une année particulièrement mouvementée à Wall Street, les échanges sont restés limités jeudi, de nombreux opérateurs étant absents pour les fêtes de fin d'année.

Après une ouverture dans le rouge, le Dow Jones et le S&P 500 se sont redressés pour inscrire de nouveaux records historiques en clôture. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en hausse de 0,7%, à 30.606,48 points, et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,6%, à 3.756,07 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 0,1%, à 12.888,28 points, à quelques points de son précédent record.

Sur l'ensemble de l'année, Le DJIA s'est adjugé près de 7%, le S&P 500 a gagné un peu moins de 16% et le Nasdaq a pris 43%.

En ces premiers jours de l'année 2021, les Etats-Unis sont confrontés à une augmentation des cas de coronavirus, à de nouvelles mesures de restrictions pour les entreprises, à la prudence des ménages pour leurs achats liés aux fêtes de fin d'année et à un ralentissement de la croissance économique. Selon les analystes, le rapport sur l'emploi de décembre, qui doit être publié vendredi, devrait indiquer que le marché du travail a terminé l'année 2020 sur une note de faiblesse.

Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à la création de 68.000 emplois en décembre, contre 245.000 le mois précédent. Il s'agirait ainsi du nombre de créations de postes le plus faible depuis mai.

En Asie, les marchés d'actions gagnent du terrain lundi, à l'exception de la Bourse de Tokyo où l'indice Nikkei a perdu 0,7%. Les investisseurs craignent que le Premier ministre japonais ne déclare l'état d'urgence à Tokyo.

A Hong Kong, le Hang Seng s'adjugeait 0,7% en fin de séance. Le Shanghai Composite de son côté prenait 1%, bien que la croissance de l'activité manufacturière en Chine ait ralenti en décembre en raison d'une faible demande pour les exportations du pays.

L'indice PMI du secteur manufacturier est ressorti à 53 en décembre, contre 54,9 en novembre, a indiqué Caixin lundi. Supérieur à 50, l'indice signale une expansion de l'activité pour le septième mois consécutif. L'activité manufacturière en Chine avait atteint en novembre son niveau le plus élevé depuis dix ans.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain s'inscrivent en nette hausse lundi, après avoir peu évolué lors de la dernière séance de 2020. Le rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, s'établit à 0,942%, contre 0,913% jeudi.

Les marchés obligataire attendent le second tour des élections sénatoriales en Géorgie, qui permettra de déterminer quel parti contrôlera la chambre haute du Congrès des Etats-Unis. Une victoire inattendue des démocrates permettrait à l'administration Biden d'accroître les dépenses publiques et de creuser le déficit budgétaire, ce qui pourrait augmenter les pressions vendeuses sur les obligations du Trésor à long terme. Certains acteurs du marché estiment toutefois que l'issue des élections en Géorgie pourrait engendrer de la volatilité à court terme pour les actifs à risque tels que les actions et soutenir les investissements dans les valeurs refuges.

"La possibilité d'un Sénat démocrate a d'abord été jugée défavorable aux obligations, mais certains estiment désormais qu'elle pourrait nuire aux actifs à risque et faire monter les prix des obligations du Trésor", commente Steve Feiss, responsable des produits à revenu fixe chez Etico Partners.

   
   
CHANGES

Le dollar poursuit sa baisse lundi face aux autres grandes devises, dont l'euro, les investisseurs espérant une reprise de l'économie mondiale en 2021.

La livre sterling progresse de son côté face à l'euro et au dollar après la fin de la période de transition post-Brexit au Royaume-Uni, les investisseurs saluant toujours l'accord conclu juste avant Noël avec l'Union européenne. Cependant, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a prévenu que les mesures de confinement en vigueur en Angleterre sont "probablement en passe d'être renforcées" afin de lutter contre la hausse des cas de coronavirus dans le pays.