Les Bourses européennes devraient tenter un rebond et la volatilité pourrait rester élevée. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.342,56 points (-0,18%), le CAC 40 à 5.769,39 points (-0,24%), le DAX 40 à 12.227,92 points (-0,46%), le FTSE 100 à 7.020,95 points (+0,03%), le SMI à 10.072,62 points (-0,64%), l'AEX à 640,41 points (+0,18%), le BEL 20 à 3.389,04 points (-0,93%), l'IBEX 35 à 7.508,50 points (-0,99%), le DJIA à 29.260,81 points (-1,11%), le Nasdaq à 10.802,92 points (-0,60%), le S&P 500 à 3.655,04 points (-1,03%) et le Nikkei 225 à 26.562,70 points (+0,50%).

S'agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York, l'EUR/USD est à 0,9638 (+0,30%), l'EUR/JPY à 139,23 (+0,13%) et l'USD/JPY à 144,47 (-0,19%). 

Le mardi 27 septembre, TotalEnergies organise une journée investisseurs consacrée aux perspectives du secteur de l'énergie. De son côté, Vinci présente à la presse sa stratégie dans le domaine de l'hydrogène. La veille, Quadient a confirmé ses objectifs de croissance du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel pour son exercice qui s'achèvera en janvier 2023 après avoir enregistré une progression de son chiffre d'affaires au premier semestre.

François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France sera auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale à partir de 17h15 sur le front macroéconomique.

La séance des marchés d'actions européens du mardi 27 devrait débuter en légère hausse. Mais compte tenu de la détérioration des perspectives économiques et des turbulences sur les marchés des changes et de la dette, la volatilité devrait rester élevée.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 20 points, soit 0,3% à 7h 40. Le contrat sur le FTSE 100 prenait 31 points, ou 0,4% alors que celui sur le DAX 40 gagnait 51 points, soit 0,4%.

Gregory Faranello, responsable des taux américains chez AmeriVet Securities à New York déclare « Nous traversons une période très dangereuse pour tous les marchés ».

Wall Street a de nouveau terminé en baisse le lundi 26 aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 1,1%, et entre dans sa première phase baissière ("bear market") depuis 2020. C'est une séquence définie par une baisse de plus de 20% par rapport au précédent pic.

Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a perdu 0,6% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 1%. Les principaux marchés évoluent en ordre dispersé le mardi 27 en Asie. L'indice Hang Seng perdait 0,8% à Hong Kong alors que l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,4% au terme de séance. Dans le même temps, le Shanghai Composite progressait de 0,6%.

Cette année, la Banque mondiale a revu à la baisse sa prévision de croissance de 4,3% à 2,8% pour la Chine. Mais elle prévoit que la croissance de 22 pays voisins doublera en 2022 par rapport à 2021 puisque ces pays bénéficient de la levée de la plupart des restrictions sanitaires et de la reprise du tourisme.

Après avoir enregistré une forte progression le lundi 26 septembre, les rendements des obligations du Trésor américain s'inscrivent globalement en baisse le lendemain matin. Le  rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, cédait 3,8 points de base, à 3,881% à 7h40.

La perspective d'un resserrement des politiques monétaires pour enrayer l'inflation, et la crainte d'une augmentation des émissions en Italie et au Royaume-Uni ont soutenus les rendements obligataires sur les marchés internationaux afin de financer des dépenses publiques en forte hausse.

Le mardi 27, dans la matinée, l'euro reprend quelques couleurs face au dollar et s'adjuge 4% à 0,9645. Ainsi, le CBA prévient qu'un nouvel accès de volatilité sur les marchés financiers pourrait permettre au billet vert, considéré comme une devise refuge, de rapidement se redresser.

De son côté, Michael Wilson, responsable de la stratégie actions de Morgan Stanley avertit que l'ascension  dollar risque de peser sur les résultats des entreprises. Il rappelle donc qu'historiquement, ces performances de la devise américaine ont mené à une crise économique ou financière.

Son équipe informé donc que « L'évolution récente du dollar place les actifs risqués dans une situation intenable qui s'est toujours terminée en crise financière, en crise économique ou les deux ».

Dans la matinée du mardi 27 septembre, après être tombés pendant la nuit à leur plus bas niveau depuis janvier, les contrats à terme sur le pétrole progressent.

Un ralentissement économique synchronisé est attendu pour tous les grands consommateurs de matières premières dans le monde, selon la banque CBA. Cette situation s'explique par les anticipations d'un tassement de la croissance dû au tour de vis monétaire. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex avançait de 60 cents, à 77,30 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 64 cents, à 84,70 dollars le baril.