Après deux mois d’accélération, l'inflation de l'IPC est restée stable à 5,4 % en glissement annuel en juillet. C’est ce qu’informent les données publiées par l'office statistique.

La stabilisation est la conséquence du ralentissement des taux d'inflation des aliments et divers. En effet, on note que l’effet de base a causé l’accélération du logement et des services publics et en juillet, les prix ont subi une augmentation à un rythme beaucoup plus lent m/m. Les prix des soins de santé ont augmenté dans tous les domaines, tandis que la reprise des transports était principalement due à la hausse des tarifs de transport, qui est à son tour une conséquence de la hausse des prix du carburant cette année. Quant au ralentissement de l'inflation alimentaire, il s'explique en grande partie par la baisse mensuelle des prix du poisson, des tubercules et plantains et des tomates.

Le taux d'augmentation des prix de l'énergie s'est accéléré à 4,7 % en ga en juillet contre 3,6 % en ga en juin, tandis que l'inflation des produits frais a ralenti à 8,4 % en ga contre 9,7 % en ga. Le taux d'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et des produits frais) a légèrement baissé à 4,4 % en glissement annuel en juillet, contre 4,5 % en glissement annuel en juin, signalant un relâchement des pressions inflationnistes sous-jacentes. L'inflation moyenne sur 12 mois est passée à 4,9 % en glissement annuel en juillet, contre 4,7 % en glissement annuel en juin, restant au-dessus de la norme de 3,0 % de l'UEMOA . L'inflation moyenne était de 4,2 % en 2021, soit près du double des 2,4 % de 2020 et au-dessus des 3,0 % prévus pour l'année.