Les cours du pétrole qui ont un peu baissé ce vendredi font redouter un ralentissement économique mondial faisant chuter la demande.

Les deux références pétrolières à savoir le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a chuté de 0,26% à 104,38 dollars pendant que celui de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en août, a quitté 0,44% pour 102,28 dollars. Par contre, les cours du brut gardaient leur stabilité au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars le baril, après une semaine très volatile.

Les investisseurs craignent donc une baisse de l'offre, conséquence de la chute des prix du pétrole. Des craintes "un peu exagérées" selon Christopher Waller, un des gouverneurs de la banque centrale américaine qui estime qu'une une nouvelle augmentation des taux directeurs de trois-quarts de points de pourcentage lors de la prochaine réunion les 26 et 27 juillet prochains, devrait suffir à "juguler l'inflation sans provoquer une véritable récession sévère".