Alors que les craintes sur le marché obligataire américain se sont apaisées, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi.  

Ce vendredi, Exosens et TotalEnergies tiennent leur assemblée générale annuelle.

L'Insee dévoilera ce vendredi matin les derniers chiffres sur la confiance des ménages en mai.
Le distributeur néerlandais Ahold Delhaize a tenté fin 2024 de racheter son concurrent français Carrefour avant de jeter l'éponge en janvier dernier, a rapporté vendredi La Lettre.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 était en hausse de 0,2%, selon les données du courtier IG.
 

Les contrats à terme sur actions européennes étaient en hausse. Les inquiétudes concernant une vague de ventes d'obligations se sont apaisées. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort grapillait 0,1%, tandis que le FTSE 100 à Londres gagne 0,3%, vers 7h40. Bien qu'aucun des problèmes qu'ils semblaient soulever ne soit récent, une vague mondiale de ventes d'obligations souveraines cette semaine a pris les investisseurs par surprise.

La décision de Moody's de retirer aux Etats-Unis sa note de crédit de premier rang il y a une semaine semble avoir déclenché un important mouvement de ventes, alors que des pays comme les Etats-Unis et le Japon supportent de lourdes dettes depuis des décennies. A en croire Jens Nordvig d'Exante Data, avec la détérioration des attentes de croissance aux Etats-Unis et la mise à l'écart de la Réserve fédérale, il semble que la pression vendeuse sur les obligations pourrait persister.

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, tiraillée entre de bons indicateurs économiques et des inquiétudes sur le budget américain qui continuent de maintenir les taux obligataires sous pression. L'indice Dow Jones a terminé quasiment inchangé à 41.859,09 points tandis que le S&P 500 a cédé 0,04%, à 5.842,01 points. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a de son côté rebondi de 0,3%, à 18.925,74 points.

En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo progressait de 0,5% vendredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite était en recul de 0,1%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,6%.
 

Après que Moody's a retiré aux Etats-Unis sa note de crédit triple A la semaine dernière, les rendements des bons du Trésor ont légèrement baissé jeudi après-midi, offrant un répit après une vague de ventes qui a pris de l'ampleur lundi.

Peter Berezin, stratège mondial en chef chez BCA Research, « tout comme avec les tarifs douaniers le mois dernier, nous sommes sur le point de découvrir quel niveau de rendement obligataire et du S&P 500 est nécessaire pour que Donald Trump et le Congrès corrigent le tir sur une politique budgétaire totalement insoutenable ».

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable à 4,54%, de même que le taux du titre à deux ans, à 4,00%.

Tim Baker de la Deutsche Bank a indiqué que la réaction des marchés à l'incertitude budgétaire croissante aux Etats-Unis pourrait être plus préjudiciable au dollar qu'aux bons du Trésor. Pour ce dernier, « les bons du Trésor pourraient bénéficier d'un certain soutien à terme, les investisseurs nationaux se détournant des actions, mais le retrait des investisseurs étrangers continuerait de jouer en défaveur du dollar ».

Vers 7h40, l'euro avance de 0,3%, à 1,1312 dollar. Le billet vert perd 0,3% face à la devise japonaise, à 143,55 yens.
  

Entrainé à la baisse par la possibilité d'une nouvelle forte augmentation de la production de l'OPEP+ pour juillet, le pétrole a chuté tôt vendredi. Citi perçoit des "risques géopolitiques très binaires" autour des négociations américaines sur le programme nucléaire iranien et la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Citi indique que « la géopolitique reste essentielle pour la prochaine évolution du pétrole jusqu'à 70 dollars le Brent, ou à la baisse jusqu'aux 50 dollars ».

Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 31 cents (-0,5%), à 60,89 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perd 30 cents, soit 0,5%, à 64,14 dollars le baril.