Les Bourses européennes devraient ouvrir en légère hausse ce vendredi, alors que la justice américaine a suspendu temporairement l'annulation des droits de douane dits "réciproques".
  

L'agence de notation S&P doit se prononcer sur la note de crédit de la France ce vendredi. Actuellement, elle lui attribue AA- avec une perspective négative.
Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé vendredi l'échec de l'une des deux études de phase 3, la dernière étape avant une éventuelle commercialisation, concernant son traitement expérimental, l'itépekimag, contre la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), soit la bronchite du fumeur.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,2%, selon les données du courtier IG.
 

Alors qu'une série d'escalades et de revirements concernant la politique commerciale américaine continuent de secouer les marchés financiers et de perturber les prises de décision des entreprises, les contrats à terme sur les actions européennes étaient mitigés ce matin. Selon les données du courtier IG, le le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort prenait 0,1%, tandis que le FTSE 100 à Londres était en progression de 0,3%, vers 7h45.

L'équipe commerciale du président américain Donald Trump envisage une double réponse après que la stratégie tarifaire de l'administration a été compromise lorsqu'un tribunal a jugé cette semaine qu'il était illégal pour Donald Trump d'imposer des tarifs douaniers radicaux en utilisant des pouvoirs économiques d'urgence. Une cour d'appel fédérale a autorisé jeudi le maintien en vigueur des tarifs douaniers de Donald Trump pendant que l'appel de l'administration suit son cours avant une décision sur le fond.
Les experts commerciaux affirment que la décision du tribunal complique les négociations, car les pays pourraient être moins disposés à faire des concessions commerciales si les tribunaux décident finalement que le fondement de la décision de Donald Trump était erroné. "Négociez-vous encore en sachant que toute l'affaire pourrait être réglée d'un coup de marteau ?", s'interroge Paul Nadeau, professeur agrégé en affaires internationales sur le campus japonais de l'université Temple.
Cet après-midi, les investisseurs seront attentifs aux données sur les prix à la consommation PCE aux Etats-Unis.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,9% vendredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite s'affichait en repli de 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,3%.

La Bourse de New York a clôturé en hausse jeudi, portée par les bons résultats de Nvidia et la remise en cause des droits de douane de l'administration Trump par un tribunal américain, avant le revirement de la justice en appel. Freiné par l'action Salesforce (-3,3%), l'indice Dow Jones a tout de même progressé de 0,3%, à 42.215,73 points. Le S&P 500 a gagné 0,4%, à 5.912,17 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 0,4%, à 19.175,87 points.
  
  

Le taux du titre à deux ans montait lui de 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 3,96%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,43%, vers 7h45 mercredi.

Le billet vert cédait 0,2% face à la devise japonaise, à 143,89 yens. L'euro perdait 0,2%, à 1,1346 dollar, vers 7h45.  

Après une baisse plus importante que prévu des stocks de brut américains, les prix du pétrole étaient en baise en Asie. Selon les données de l'EIA publiées jeudi, les stocks commerciaux de pétrole brut, hors réserve stratégique de pétrole, ont diminué de 2,8 millions de barils au cours de la semaine terminée le 23 mai. Les analystes avaient prédit une baisse des stocks de brut de 600.000 barils. Les négociants en pétrole pourraient également s'inquiéter de la réunion de l'OPEP+ de ce week-end, au cours de laquelle le groupe devrait déboucler 411.000 barils supplémentaires par jour de réductions de production en juillet.
Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait aussi 18 cents, soit -0,3%, à 60,76 dollars le baril. Vers 7h45, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord coté à Londres se repliait de 18 cents, soit -0,3%, à 63,17 dollars le baril.