Du 8 au 10 mai dernier l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI) a accueilli pour la première fois des startups exportatrices de services dans ses zones franches, leur offrant une série d'avantages, notamment des procédures simplifiées et des exonérations douanières et fiscales complètes.

La séance d'ouverture du RiseUp Summit 2025, s’est tenu sous le thème « Autonomiser les startups : soutenir les politiques gouvernementales ». Cette séance a réuni de hauts représentants de l'écosystème économique et entrepreneurial égyptien, notamment Rasha Abdel Aal, directrice de l'administration fiscale égyptienne ; Sherif El-Kilany, vice-ministre des Finances chargé des politiques fiscales ; Tamer Taha, conseiller en innovation et entrepreneuriat auprès du ministre de la Planification ; et Donia Ghunaim, vice-présidente de N Gage Consulting. Selon le PDG de GAFI, Hossam Heiba, environ 9 000 mètres carrés de bureaux administratifs et opérationnels seront mis à la disposition des startups. Cette initiative vise à attirer des entreprises spécialisées dans l'exportation de logiciels et les applications d'intelligence artificielle. Afin de créer un environnement favorable, le GAFI assurera la présence de services auxiliaires clés tels que des cabinets de conseil, des cabinets juridiques et des cabinets de marketing, améliorant ainsi les chances de réussite des startups et facilitant leur accès aux marchés mondiaux.

Pour Heiba, « ces initiatives ont contribué à développer un système de soutien cohérent pour les startups et à améliorer continuellement les programmes d’incitation disponibles pour les entrepreneurs, en s’alignant sur la dynamique évolutive du secteur ».