Les Bourses européennes devraient ouvrir en nette baisse mardi, alors que Wall Street a dévissé lundi à cause des doutes sur les valeurs technologiques potées par l'intelligence artificielle.
  

La Société Générale a annoncé lundi soir la nomination de Jean-Yves Fillion au poste de directeur général de ses activités dans la région Amériques (Société Générale Americas), à compter du 2 février prochain. A cette date, Jean-Yves Fillion remplacera Stéphane About qui prend sa retraite. 

Vinci publiera les données sur le trafic sur ses autoroutes et le trafic passagers dans ses aéroports pour le mois d'octobre ce mardi après la clôture de la Bourse de Paris.

Le groupe de distribution de produits pétroliers Rubis a annoncé mardi la décision d'Olivier Heckenroth de démissionner, pour des raisons personnelles, de son mandat de membre du conseil de surveillance, dont l'échéance était prévue en juin 2026.
  
L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé lundi soir que son trafic avait progressé de 5% sur un an en octobre 2025 et dépassé les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19. Les aéroports gérés par le groupe ont accueilli 34,2 millions de passagers le mois dernier.
  
Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 1,4%, selon les données du courtier IG.

Après une séance délicate à Wall Street, les contrats à terme sur les marchés actions européens reculent nettement mardi. L'indice Dow Jones Industrial Average a connu sa pire série sur trois séances d'affilée depuis les turbulences tarifaires du président américain Donald Trump en avril.   

Selon les données du courtier IG le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort cédait 1,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres abandonnait 1,2%, vers 7h50.

Ces derniers jours, les investisseurs se sont délestés d'actifs risqués alors qu'ils se demandent si l'essor de l'intelligence artificielle et la croissance économique, qui ont porté les actions à battre record sur record en 2025, se poursuivront au cours de la nouvelle année.
  

Ce repli a fourni de nouveaux éléments de preuve que Wall Street examine de plus près les transactions coûteuses et parfois circulaires qui sous-tendent l'un des plus grands projets de développement d'infrastructures de l'histoire des Etats-Unis.
 Selon Osman Ali, co-responsable mondial des stratégies d'investissement quantitatives de Goldman Sachs Asset Management, « il devrait y avoir plus de gagnants que de perdants ». « Mais en même temps, il est très clair qu'il y aura des entreprises qui ne pourront pas être compétitives dans ce nouveau monde ».
  

La Bourse de New York a ainsi connu lundi une nouvelle séance difficile, qui a vu les indices S&P 500 et Nasdaq Composite passer sous leur moyenne mobile des 50 derniers jours. L'aversion au risque a de nouveau pesé sur les secteurs bancaires et technologiques, malgré l'annonce d'une prise de participation de 4 milliards de dollars de Berkshire Hathaway au capital d'Alphabet (+3,1%). Alors que Nvidia (-1,9%) doit publier ses résultats trimestriels mercredi, le marché reste en proie au doute face aux valorisations records des entreprises portées par l'essor de l'intelligence artificielle. L'indice Dow Jones a accéléré son repli dans l'après-midi pour terminer en baisse de 1,2%, à 46.590,24 points. Le S&P 500 a perdu 0,9%, à 6.672,41 points et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé de 0,8%, à 22.708,07 points.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait de 3,2% mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite cédait 0,8%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,9%.
  

Soutenus par une année solide pour les bons du Trésor américain, les marchés mondiaux des titres à revenu fixe devraient connaître une nouvelle année de bonne facture en 2026, indiquent les experts en stratégie sur les taux de TD Securities.
Ces derniers ont déclaré qu’ « à certains égards, 2026 s'annonce comme une continuation de 2025. Nous nous attendons à ce que les Treasuries surperforment à nouveau, avec une baisse des rendements à 10 ans de 50 points de base supplémentaires au cours de l'année ».   

Les experts en stratégie s'attendent à ce que les bons du Trésor américain à 10 ans terminent l'année 2026 avec un rendement de 3,50%, la pentification de la courbe des taux aux Etats-Unis devant être entraînée par une baisse plus rapide des rendements à court terme que des rendements à long terme.

Vers 7h50, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 4 points de base (0,04 point de pourcentage), à 4,11%. Le taux du titre à deux ans perdait aussi 4 points de base, à 3,58%.
  

Alors que la plupart des devises se sont affaiblies ces derniers jours face au billet vert dans un contexte de moindre appétit pour le risque, le dollar américain est en légère baisse. Selon Rodrigo Catril, expert en stratégie sur les devises de NAB, « l'aversion au risque ambiante favorise le dollar américain ».
Le billet vert cédait 0,1% face à la devise japonaise, à 154,69 yens. Vers 7h50, l'euro était en très légère progression, à 1,1596 dollar.
  

Après la reprise de l'activité des pétroliers dans le port russe de Novorossiisk, les contrats à terme sur le pétrole sont en repli. Vivek Dhar de Commonwealth Bank of Australia a indiqué dans une note de recherche « le port a dû suspendre ses opérations la semaine dernière à la suite d’une frappe de drone ukrainien ». Pour l’analyste, « la reprise des activités du port de Novorossiisk a contrebalancé les gains de prix liés à la montée des tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela et aux attaques contre les infrastructures pétrolières du Soudan ».

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 0,9%, à 59,38 dollars le baril. Vers 7h50, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 0,8%, à 63,67 dollars le baril.