Les Bourses européennes devraient ouvrir en léger recul mardi, alors que les chances d'éviter un "shutdown" mercredi aux Etats-Unis s'amenuisent.
  
 

Le groupe de BTP et de concessions Eiffage a annoncé avoir remporté un contrat de plus de 1,5 milliard d'euros concernant le développement et la construction de trois sous-stations électriques pour des parcs éoliens en France. Ce contrat a été décroché auprès du gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE.

Le fabricant de vaccins Valneva a de son côté annoncé mardi des données positives sur la persistance des anticorps quatre ans après une vaccination avec une seule dose de son vaccin Ixchiq contre le chikungunya.

Lundi soir, le promoteur immobilier Nexity a annoncé la mise en place, avec effet immédiat, d'un nouveau comité exécutif afin de "simplifier et alléger encore les circuits de décision" au sein du groupe. Présidé par Véronique Bédague, la PDG de Nexity, ce nouveau comité est composé de sept membres, a indiqué la société dans un communiqué.
  
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,1%, selon les données du courtier IG.
    

Ce matin, les contrats à terme sur les indices européens s'inscrivent en légère baisse. Les investisseurs se préparent à une fermeture partielle des administrations fédérales américaines le 1er octobre, après l'échec des discussions sur le budget mardi à la Maison-Blanche.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort cédait 0,1%, tout comme celui sur le FTSE 100 à Londres, selon les données du courtier IG.

Les chefs de file démocrates du Congrès ont déclaré qu'il n'y avait eu aucune avancée dans les pourparlers de mardi, ce qui assombrit encore les espoirs d'un accord de dernière minute.

Selon le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, cité par le Wall Street Journal, « ce fut une discussion franche et directe » avec le président américain et les chefs de file républicains, « mais des divergences importantes et significatives subsistent ». Le responsable s'exprimait après avoir quitté la réunion à la Maison-Blanche.
Pour Jason Pride, responsable de la stratégie d'investissement et de la recherche chez Glenmede, un « shutdown » ne devrait pas perturber les investisseurs, à moins qu'il se poursuive pendant plusieurs jours ou plus.

Ce dernier estime qu’ « ils surveillent peut-être du coin de l'oeil, mais je ne pense pas que l'évolution du marché suggère une grande inquiétude pour le moment ».

La publication du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis pour le mois de septembre, prévue vendredi, serait retardée en cas de "shutdown".
  

Du côté du commerce, l'administration Trump a annoncé lundi que les droits de douane sur le bois et certains produits d'ameublement seraient dans un premier temps moins élevés que l'avait indiqué le président américain la semaine dernière. A compter du 14 octobre, les Etats-Unis imposeront des tarifs douaniers de 10% sur le bois brut et le bois de charpente importés, et de 25% sur les armoires de cuisine et les meubles en bois comme les canapés. Les tarifs douaniers sur les meubles passeront à 30% au début de l'année 2026, et ceux sur les armoires de cuisine à 50%.
Ces mêmes produits importés du Royaume-Uni se verront appliquer un tarif douanier de 10%, tandis que ceux du Japon et de l'Union européenne (UE) seront soumis à des droits de douane ne dépassant pas 15%. Ces deux pays ainsi que l'UE ont conclu des accords commerciaux avec l'administration Trump.
  

La Bourse de New York a gagné du terrain lundi, pour la deuxième séance consécutive, alors que les investisseurs attendaient l'issue des discussions à la Maison-Blanche pour éviter la fermeture d'une partie des administrations fédérales mercredi.
L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,2%, à 46.316,07 points, et le S&P 500 a progressé de 0,3%, à 6.661,21 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a gagné 0,5%, à 22.591,15 points. Les valorisations du secteur technologiques ont profité de l'annonce du plus grand rachat avec effet de levier de l'histoire, avec le projet de retrait de la cote d'Electronic Arts (+4,5%) pour une valeur d'entreprise de 55 milliards de dollars.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était inchangé mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite montait de 0,5%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grapillait 0,1%.
  

Le taux du titre à deux ans cédait moins de 1 point de base, à 3,63%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,15%.
  

Le billet vert perdait 0,2% face à la devise japonaise, à 148,26 yens. Vers 7h40, l'euro gagnait 0,1%, à 1,1736 dollar.
  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole sont encore en baisse, à la suite d'informations selon lesquelles l'Opep+ envisagerait d'augmenter encore sa production lors de sa prochaine réunion.

Citi s'attend à ce que le prix du baril de Brent s'établisse en moyenne à 62 dollars en 2026, contre une prévision antérieure de 65 dollars. La banque s'attend à ce que l'Opep+ retire des mesures de réduction de la production équivalentes à quelque 1,6 million de barils par jour.

Dans le même temps, la production des pays extérieurs à ce groupe augmentera fortement.

Selon Citi, « la contistution de stocks par la Chine et l'augmentation des stocks de l'OCDE apportent un soutien partiel, ce qui modère notre scénario baissier ».

Vers 7h40, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 39 cents, soit 0,6%, à 66,70 dollars le baril. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 33 cents, soit 0,5%, à 63,12 dollars le baril.