Les prix du pétrole ont bondi de plus de 5 dollars vendredi, atteignant des sommets sur plusieurs mois, après qu'Israël a lancé des frappes contre l'Iran, déclenchant des représailles iraniennes et suscitant des inquiétudes quant à une perturbation des approvisionnements en pétrole au Moyen-Orient.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 5,25 dollars, soit environ 7,6%, à 74,61 dollars le baril à 12h15 GMT, après avoir atteint un sommet intrajournalier de 78,50 dollars, le plus haut depuis le 27 janvier.

Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 5,57 $, soit 8,2 %, à 73,61 $ après avoir atteint 77,62 $, son plus haut niveau depuis le 21 janvier.

Les gains de vendredi ont été les plus importants mouvements intrajournaliers pour les deux contrats depuis 2022, après que l'invasion de l'Ukraine par la Russie a provoqué une flambée des prix de l'énergie.

Israël a annoncé vendredi avoir ciblé les installations nucléaires, les usines de missiles balistiques et les commandants militaires iraniens, au début de ce qui, selon lui, serait une opération prolongée visant à empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique. L'Iran a promis une riposte ferme.

Le président américain Donald Trump a exhorté l’Iran à conclure un accord sur son programme nucléaire, afin de mettre fin aux « prochaines attaques déjà planifiées ».

La Société nationale iranienne de raffinage et de distribution du pétrole a déclaré que les installations de raffinage et de stockage du pétrole n'avaient pas été endommagées et continuaient de fonctionner.

Une hausse des prix du pétrole pourrait également assombrir les perspectives économiques de l'Allemagne, a déclaré vendredi l'institut économique DIW Berlin.