Le groupe chinois Sinomine Resource a déclaré vendredi avoir temporairement suspendu ses activités de fusion du cuivre dans son usine de Tsumeb, en Namibie. La décision est justifiée par une pénurie de concentré suite à une expansion rapide de la capacité de fusion mondiale.

Le PDG de Sinomine Tsumeb Smelter, Loggan Lou, a déclaré dans un communiqué de presse que l'augmentation des capacités de fusion dans les principales régions productrices de cuivre a « entraîné une surcapacité substantielle ».

Lou a déclaré que « cela a provoqué une pénurie de concentré de cuivre et exercé une pression sur les fonderies du monde entier, y compris Tsumeb. »

Sinomine prévoit de moderniser la fonderie afin de produire commercialement plusieurs métaux et minéraux.

La fonderie a une capacité de traitement de 240 000 tonnes de concentré de cuivre par an. Elle traitait auparavant des métaux provenant du Chili, du Pérou et de Bulgarie.

L'industrie mondiale de la fusion du cuivre a connu une croissance rapide ces dernières années. Cela a entraîné une augmentation rapide de la production, dépassant la demande de ce métal, dont l'utilisation a été stimulée récemment par son utilisation dans les technologies génératrices d'énergie renouvelable, comme les véhicules électriques.