Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse avant l'inflation allemande et le PIB américain. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.734,64 points (+0,36%), le CAC 40 à 6.445,26 points (+0,48%), le DAX 40 à 13.793,94 points (+0,27%), le FTSE 100 à  7.425,61 points (+0,53%), le SMI              12.051,48 points (+0,99%) le DJIA à 33.301,93 points (+0,19%), le Nasdaq à 12.488,93 points (-0,01%), le S&P 500 à 4.183,96 points (+0,21%) et le Nikkei 225 à 26.785,02 points (+1,51%).
Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'ouvre à 1,0528 (-0,30%), l'EUR/JPY à 136,58 (+0,72%) et l'USD/JPY à 129,73 (+1,02%).
Les publications trimestrielles d'entreprises se trouvent une nouvelle fois au centre de l'attention jeudi en France, avec notamment les résultats de Sanofi, TotalEnergies, Imerys, TF1 et Coface. Avant la publication de ses résultats, TotalEnergies a prévenu mercredi soir avoir provisionné un montant de 4,1 milliards de dollars dans ses comptes du premier trimestre en lien avec son projet de gaz naturel liquéfié Arctic LNG 2 en Russie. Cette décision est la conséquence des sanctions adoptées par l'Union européenne contre Moscou. Pernod Ricard, Thales, Capgemini, Klépierre, Saint Gobain, Accor, Eramet, Wendel et Seb publient de leur côté leur chiffre d'affaires pour la période de janvier à mars. Kering, Axa, Bouygues, Eurazeo et Mercialys réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.
Par ailleurs, Crédit Agricole SA (CASA) a annoncé mercredi soir la signature d'un contrat de cession totale de sa participation de 78,7% au capital de Crédit du Maroc au groupe marocain Holmarcom. Cette cession aura un impact positif d'environ 10 points de base sur le ratio de fonds propres durs CET1 de Crédit Agricole SA, a indiqué le groupe dans un communiqué.
 Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, une journée marquée par de nombreuses publications trimestrielles d'entreprises des deux côtés de l'Atlantique, les chiffres de l'inflation en Allemagne en avril et la première estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au premier trimestre. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 30 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 78 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 17 points, soit 0,2%.
De son côté, l'inflation allemande pourrait s'être quelque peu stabilisée en avril, les économistes tablant sur une hausse de 7,2% des prix à la consommation sur un an, après une augmentation de 7,3% en mars. Parmi les résultats les plus attendus de la journée figurent ceux des groupes technologiques américains Apple, Amazon, Intel et Twitter, qu'Elon Musk, le directeur général de Tesla et l'homme le plus riche du monde, cherche à racheter pour 44 millards de dollars environ. Mercredi, Wall Street a terminé globalement en hausse, effaçant une partie des lourdes pertes subies la veille. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%, à 33.301,93 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 0,2%, à 4.183 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini quasiment inchangé, à 12.488,93 points.
En Asie, la Banque du Japon a une nouvelle fois montré jeudi sa détermination à ne pas laisser les taux d'intérêt augmenter au Japon, en dépit de la montée de l'inflation. La banque centrale japonaise a indiqué qu'elle achèterait des obligations d'Etat japonaises à dix ans à un taux de 0,25% tous les jours ouvrés afin de s'assurer que leur rendement ne dépasse pas ce niveau. Elle est déjà intervenue sur le marché en avril pour préserver ce plafond.  La BOJ a par ailleurs maintenu le taux des dépôts à court terme à -0,1% et l'objectif de rendement des obligations d'Etat japonaises à dix ans autour de zéro. Après cette décision, l'indice Nikkei gagnait 1,5% à la Bourse de Tokyo. A Hong Kong, le Hang Seng s'adjugeait 0,5%. En Chine, le Shanghai Composite perdait toutefois 0,5%.
Les rendements des emprunts du Trésor américain reculent légèrement jeudi matin, après avoir enregistré la veille leur plus forte hausse depuis près d'une semaine.
Le dollar évolue en forte hausse jeudi face aux autres grandes devises, dont l'euro et le yen, et l'indice DXY du dollar atteint des niveaux qui n'avaient pas été observés depuis février 2017. Le yen s'échange même à ses plus bas niveaux depuis avril 2002 face au billet vert après les annonces de la Banque du Japon. Selon Rabobank, le dollar pourrait rester soutenu pendant une période prolongée, la demande des investisseurs pour les valeurs refuges augmentant en raison des craintes de ralentissement de la croissance économique mondiale.
Les contrats pétroliers reculent jeudi, après avoir clôturé en hausse la veille, soutenus par une forte baisse des stocks d'essence et de distillats aux Etats-Unis. Les analystes continuent d'évaluer les risques pour l'approvisionnement en énergie après que Moscou a coupé mercredi l'accès de la Pologne et de la Bulgarie au gaz russe. Vers 7h30, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord cédait 1,41 dollar, soit 1,3%, à 103,91 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 1,39 dollar, soit 1,4%, à 100,63 dollars le baril.