La hausse des cas de Covid en Chine et le ton restrictif de la Fed devraient peser sur les Bourses européennes. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.840,01 points (-2,24%), le CAC 40 à 6.581,42 points (-1,99%), le DAX 40 à 14.142,09 points (-2,48%), le FTSE 100 à 7.521,68 points (-1,39%), le SMI à 12.258,33 points (-0,35%), l’AEX à  717,26 points (-1,62%), le BEL 20 à 4.187,41 points (-1,84%), le IBEX 35 à 8.652,30 points (-1,84%), le DJIA à 33.811,40 points (-2,82%), le Nasdaq à 12.839,29 points (-2,55%), le S&P 500 à 4.271,78 points (-2,77%) et le Nikkei 225 à 26.619,53 points (-1,79%). 
En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre 1,0785 (-0,15%), l’EUR/JPY à 138,43 (-0,30%) et l’USD/JPY à 128,36 (-0,15%).
Les investisseurs réagiront lundi aux résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle, remporté par Emmanuel Macron avec plus de 58% des voix. Cette victoire face à Marine Le Pen devrait rassurer les marchés financiers qui craignaient de voir la candidate du Rassemblement national accéder au pouvoir. Du côté des entreprises, Vivendi, Korian, Technip Energies et Bolloré publient leurs chiffres d'affaires du premier trimestre. Vendredi soir, Icade a confirmé ses perspectives pour 2022 alors que son chiffre d'affaires consolidé du groupe a progressé de 6,1% au premier trimestre.
Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur baisse lundi, toujours pénalisés par les propos restrictifs des membres de la Réserve fédérale (Fed) américaine et la crainte de nouveaux confinements en Chine. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 57 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 205 points, soit 1,5%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 90 points, soit 1,2%.
Vendredi, Wall Street a clôturé en forte baisse, préoccupée par la perspective d'un resserrement monétaire marquée de la Réserve fédérale (Fed) pour combattre l'inflation, qui pourrait ralentir considérablement l'économie. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé près de 1.000 points, soit 2,8%, à 33.811 points, signant sa pire séance depuis octobre 2020. L'indice S&P 500 a également abandonné 2,8% à 4.271,78 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a lâché 2,6% à 12.838,29 points. Les investisseurs seront attentifs lundi à une nouvelle vague de publications d'entreprises en Europe et aux Etats-Unis, ainsi qu'à l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne. Le débat au Sénat américain en vue de la confirmation de Lael Brainard à la vice-présidence de la Réserve fédérale sera également suivi.
Les rendements des emprunts du Trésor américain baissent lundi, les titres de dette souveraine étant recherchés et les investisseurs se préparant à un resserrement de la politique monétaire de la Fed. En Europe, l'agence de notation S&P a relevé vendredi la note de la dette souveraine à long terme de la Grèce de "BB" à "BB+", avec une perspective stable. Cette décision reflète la prévision d'une poursuite de l'amélioration de l'efficacité des politiques mises en oeuvre en Grèce, a indiqué S&P.
L'euro recule lundi matin face au dollar, alors que le marché reste préoccupé par la perspective d'une hausse marquée des taux d'intérêt aux Etats-Unis.
Les contrats à terme sur le pétrole brut reculent lundi matin, la hausse des cas de Covid-19 en Chine et les anticipations de hausse des taux de la Fed continuant d'assombrir les perspectives de la demande d'energie. "La situation du Covid en Chine semble évoluer dans la mauvaise direction, Pékin ayant enregistré un pic de cas au cours du week-end. A 7h15, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 3,06 dollars, soit 2,9%, à 103,59 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 2,94 dollars, soit 2,9%, à 99,15 dollars le baril.