Les marchés d'actions devraient tenter de se redresser à l'ouverture. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.526,86 points (-2,82%), le CAC 4 à 6.086,02 points (-2,75%), le DAX 40 à 13.380,67 points (-2,15%), le FTSE 100 à  7.216,58 points (-2,32%), le SMI à 11.444,18 points (-2,44%), l'AEX à 666,17 points (-2,35%), le BEL 20 à 3.883,77 points (-3,42%), le S&P 500 à 3.991,24 points (-3,20%) et le Nikkei 225 à 26.157,21 points (-0,61%).
Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York montre que l'EUR/USD s'ouvre à 1,0580 (+0,17%), l'EUR/JPY à 137,98 (+0,26%) et l'USD/JPY a 130,42   (+0,09%).
L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé lundi soir s'attendre à une croissance "modérée", limitée à un quart de point de pourcentage, du produit intérieur brut de la France au deuxième trimestre. L'inflation poursuivra sa progression en mai et en juin, a ajouté l'Insee dans son dernier point de conjoncture.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère progression mardi, bien que la confiance des investisseurs reste fragile. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 31,4 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 77,6 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 montait de 12,5 points, soit 0,2%. La Bourse de New York a de nouveau terminé en fort repli lundi, pour tomber à ses plus bas niveaux depuis le début de l'année, dans un contexte d'inquiétudes persistantes au sujet de la croissance économique mondiale, de la remontée des taux et de l'inflation. L'indice S&P 500 a clôturé sous la barre des 4.000 points pour la première fois depuis plus d'un an. Les investisseurs restent inquiets au sujet des projets de la Fed, qui pourrait resserrer sa politique monétaire dans des proportions inédites depuis le début des années 80 pour maîtriser l'inflation, ce qui pourrait considérablement freiner l'économie. Selon une enquête réalisée par le Wall Street Journal auprès d'économistes d'institutions publiques ou privées, près de 28% d'entre eux estiment qu'une récession aura lieu dans les 12 prochains mois, contre seulement 18% en janvier.
Le moral des marchés pourrait se résumer en un seul mot, "mauvais", estime Daniel Tenengauzer, responsable de la stratégie et des perspectives des marchés chez BNY Mellon. D'après le modèle de BNY, les marchés financiers sont encore plus mal en point qu'ils ne l'étaient lors de la crise financière mondiale de 2008.  En Asie, les principales places boursières évoluent de façon contrastée mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei cédait 0,6% à Tokyo et l'indice Hang Seng reculait de 2,8% à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,2%.

Les rendements des obligations du Trésor poursuivent leur repli mardi après que le taux du titre à 10 ans a brièvement dépassé 3,20% à New York.

L'euro s'apprécie mardi matin face au dollar et au yen. Le billet vert gagne aussi un peu de terrain par rapport à la devise japonaise.
  
Les contrats pétroliers continuent de reculer mardi matin, alors que l'embargo prévu par l'Union européenne sur le pétrole brut russe se heurte à une certaine résistance. Les pays qui dépendent fortement de la Russie pour leur approvisionnement en pétrole cherchent à prolonger la phase de transition, indique ANZ. A 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord cédait 82 cents, à 105,12 dollars le baril, et celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 79 cents, à 102,30 dollars le baril.