Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse, la saison des résultats au centre de l'attention. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.721,36 points (-0,96%), le CAC 40 à 6.414,57 points (-0,54%), le DAX 40 à 13.756,40 points (-1,20%), le FTSE 100 à 7.386,19 points (+0,08%), le SMI à 11.933,28 points (-1,26%), l'AEX s'ouvre à 695,57 points (-0,51%), le BEL 20 à 4.112,08 points (-0,30%), le S&P 500 à  4.175,20 points (-2,81%) et le Nikkei 225 à 26.322,73 points (-1,41%).
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'affiche à 1,0647 (+0,08%), l'EUR/JPY à 135,86 (+0,38%), l'USD/JPY à 127,62   (+0,31%).
La saison des publications trimestrielles d'entreprises bat son plein mercredi en France, avec notamment les résultats de STMicroelectronics, Nexans, Dassault Systèmes et Solutions 30. Worldline, Atos, Air Liquide, Schneider Electric, Unibail-Rodamco-Westfield, Plastic Omnium, Ipsen, Interparfums, Groupe ADP, Nexity, Soitec et Alten présentent leur chiffre d'affaires pour les trois premiers mois de 2022. De son côté, Getlink réunit ses actionnaires en assemblée générale.
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse mercredi, dans le sillage du plongeon de Wall Street la veille, alors que les investisseurs se concentrent sur la saison des résultats du premier trimestre. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 32 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 59 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 cédait 8 points, soit 0,1%.
Les publications trimestrielles de nombreuses entreprises animeront les échanges de part et d'autre de l'Atlantique ce mercredi. Les comptes de Boeing et Meta Platforms, la maison mère de Facebook et Instagram, seront particulièrement suivis aux Etats-Unis. Mardi soir, le géant des logiciels Microsoft a publié des résultats et des revenus supérieurs aux attentes au troisième trimestre de son exercice décalé, soutenus par la demande de services d'informatique dématérialisée ("cloud"). En réaction, le titre a gagné 4,5% dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street.
Wall Street a terminé en forte baisse mardi. Les investisseurs redoutent un ralentissement de la croissance mondiale en raison de l'inflation, de la hausse attendue des taux d'intérêt et de la crise sanitaire en Chine, et restent préoccupés par le conflit en Ukraine. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 2,4%, à 33.239,45 points. L'indice élargi S&P 500 a perdu 2,8%, à 4.175,20 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a chuté de près de 4%, à 12.490,74 points, retombant à son plus bas niveau depuis la fin 2020.
Les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé mercredi. Si l'indice Nikkei perd 1,4% à Tokyo, le Shanghai Composite avance de 1,1% et, à Hong Kong, le Hang Seng prend 0,2%. Par ailleurs, le Sénat américain a entériné mardi la nomination de la gouverneure de la Réserve fédérale (Fed) Lael Brainard au poste de vice-présidente de la banque centrale. Lael Brainard était la candidate désignée du président américain, Joe Biden, qui a également reconduit le président de l'institution, Jerome Powell, en début d'année. Sa nomination a été validée par le Sénat à une majorité de 52 voix contre 43.
Les rendements des obligations du Trésor américain se redressent mercredi matin après avoir perdu du terrain mardi. Les taux des obligations à dix ans et 30 ans se sont écartés de leurs niveaux les plus élevés depuis plus de trois ans, les inquiétudes concernant les mesures de confinement en Chine et leur impact sur l'économie mondiale ayant déclenché un mouvement d'achat sur les marchés obligataires. A 7h25, le rendement du bon du Trésor à dix ans s'établissait à 2,770%, contre 2,730% mardi soir. Celui du titre à 30 ans s'inscrivait à à 2,857%, contre 2,831%.
L'euro progresse mercredi matin face au dollar. Cependant, la monnaie unique pourrait se replier si les statistiques à paraître vendredi indiquent une accélération de l'inflation de base dans la zone euro et de la mesure préférée de la Réserve fédérale (Fed) pour l'inflation, selon BMO Capital Markets.
Les contrats pétroliers poursuivent leur hausse mercredi, après que la Chine ait pris des mesures pour soutenir son économie et évité un confinement complet de Pékin en réponse à l'augmentation des cas de Covid-19.
Vers 7h15, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord gagnait 40 cents, à 105,39 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 22 cents, à 101,92 dollars le baril.