Les Bourses européennes devraient hésiter avant les annonces de la Fed. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.761,19 points (+0,77%), le CAC 40 à  6.476,18 points (+0,79%), le DAX 40 à 14.039,47 points (+0,72%), le FTSE 100 à 7.561,33 points (+0,22%), le SMI à 12.001,88 points (+0,25%), le DJIA à 33.128,79 points (+0,20%), le Nasdaq à 12.563,76 points (+0,22%), le S&P 500 à 4.175,48 points (+0,48%) et le Nikkei 225 à 26.818,53 points (-0,11%).
Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'établit à  1,0520 (0,00%), l'EUR/JPY à 136,89 ( -0,01%) et l'USD/JPY à 130,13 (-0,01%).
Les investisseurs seront attentifs mercredi aux chiffres définitifs de l'indice PMI des services en avril. La première estimation de S&P Global, publiée le 22 avril, faisait état d'une progression de l'indice à 58,8, son plus haut niveau depuis plus de quatre ans, contre 57,4 en mars. Du côté des entreprises, Airbus, Solvay et CGG dévoilent leurs résultats du premier trimestre, tandis que EDF et Maisons du Monde publient leur chiffre d'affaires pour la même période. Air Liquide, ArcelorMittal et Aperam réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir près de l'équilibre mercredi, alors que les investisseurs retiennent leur souffle avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), attendue à 20h00 (heure de Paris). A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 7,6 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 2 points, soit 0,01%, tandis que celui sur le FTSE 100 avançait de 11 points, ou 0,15%.
La Commission européenne a soumis aux Etats membres de l'Union européenne (UE) un projet de nouvelles sanctions contre la Russie, comprenant notamment un embargo progressif sur le pétrole russe et l'exclusion de nouvelles banques russes du système interbancaire Swift, selon des responsables européens. Pièce maîtresse de ce nouveau paquet de sanctions, le projet d'embargo sur le pétrole prévoit que les pays de l'UE cessent d'importer du brut de Russie dans les six mois à venir et d'acheter des produits raffinés d'ici à la fin de l'année, ont indiqué deux personnes proches du dossier au Wall Street Journal.
Mardi soir, Wall Street a clôturé en hausse, soutenue par l'annonce d'une augmentation de 2,2% des commandes aux usines en mars aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%, à 33.128,79 points, et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,5%, à 4.175,48 points. Le Nasdaq Composite a fini en hausse de 0,2%, à 12.563,75 points. En Asie, les principales places boursières évoluent en ordre dispersé mercredi. En fin de séance, l'indice Hang Seng abandonnait 1,3% à Hong Kong, tandis que le Kospi à Séoul évoluait autour de l'équilibre. Les marchés financiers sont fermés en Chine et au Japon, en raison de jours fériés dans ces pays.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont baissé mardi, à l'exception du taux à deux ans qui a poursuivi sa progression en raison des anticipations de resserrement de la politique monétaire de la Fed à court terme. La hausse du taux à deux ans a entraîné une diminution de l'écart avec le taux à dix ans, ce qui pourrait témoigner d'inquiétudes au sujet des perspectives économiques.

L'euro évolue peu face au dollar mercredi matin, les marchés étant sur la retenue avant la décision du comité de politique monétaire de la Fed. Compte tenu des prévisions agressives du marché concernant le taux des fonds fédéraux, il existe un faible risque que la Fed soit perçu comme n'étant pas assez restrictive, ce qui entraînerait une légère baisse des taux d'intérêt américains et du dollar, indique Joseph Capurso, responsable de l'économie internationale chez CBA. Il ajoute que le billet vert devrait évoluer dans une fourchette étroite avant la décision de politique monétaire.

Les cours du pétrole gagnent du terrain mercredi, tandis que les investisseurs continuent d'évaluer les conséquences d'un embargo de l'Union européenne sur le brut russe et les perspectives d'un affaiblissement de la demande lié à la situation sanitaire en Chine. Vers 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,21 dollar, à 106,18 dollars le baril, et celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex s'adjugeait 1,34 dollar, à 103,75 dollars le baril.