Après avoir signé une quatrième séance de hausse consécutive vendredi, les Bourses européennes devraient ouvrir en recul lundi, tandis que les investisseurs attendent une salve d'indicateurs économiques des deux côtés de l'Atlantique.

Les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont diminué de 0,3% sur un an en novembre, en données brutes, a annoncé lundi La Plateforme automobile (PFA), qui rassemble la filière dans l'Hexagone.
  

Dans l'actualité des entreprises, Vallourec réunira lundi en assemblée générale les trois banques détentrices de ses bons de souscription d'actions (BSA) émis en 2021 et arrivant à maturité en juin 2026. Le fabricant de tubes sans soudure espère que ces établissements accepteront aussi de recevoir des actions existantes lors de l'exercice de ces instruments financiers, afin d'éviter une trop forte dilution de son actionnariat. A ce stade, les conditions actuelles des BSA ne prévoient que la remise d'actions nouvelles lors de leur exercice, ce qui entraînerait la création de 14,2% de titres supplémentaires d'ici à juin prochain.

Cinq mille avions Airbus A320 étaient opérationnels dimanche matin sur les 6.000 immobilisés vendredi par le constructeur aéronautique pour une mise à jour logicielle urgente, selon Franceinfo. Airbus avait ordonné cette immobilisation à la suite de l'analyse d'un incident récent sur un A320, qui a révélé qu'un rayonnement solaire intense pouvait corrompre des données essentielles au fonctionnement des commandes de vol.

L'assureur Axa a de son côté annoncé avoir finalisé l'acquisition d'une participation majoritaire de 51% dans l'assureur italien Prima pour 500 millions d'euros.

Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a annoncé lundi le décès d'Henri Beaufour, membre du conseil d'administration et représentant de la famille fondatrice, survenu le 28 novembre.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 grappillait 0,1%, selon les données du courtier IG.  

Ce matin, les contrats à terme sur les indices européens fléchissent, tandis que les opérateurs restent attentifs aux négociations destinées à mettre fin à la guerre en Ukraine et aux perspectives en matière de politique monétaire.  

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait moins de 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres montait de 0,2%, vers 7h40.  

Le président américain, Donald Trump, a déclaré dimanche à des journalistes qu'il avait choisi le prochain président de la Fed et qu'il ferait son annonce prochainement. Il a refusé de confirmer si son choix s'était porté sur Kevin Hassett, l'actuel directeur du Conseil économique national.

Les investisseurs surveilleront également en ce début de semaine la poursuite des pourparlers en vue d'un éventuel accord de paix en Ukraine. Une délégation ukrainienne a rencontré ce week-end en Floride le chef de la diplomatie américaine, Mario Rubio. La réunion a été qualifiée de "productive" par les négociateurs ukrainiens et américains, selon le Wall Street Journal.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sera reçu lundi par son homologue français, Emmanuel Macron.

L'Elysée a indiqué samedi dans un communiqué que « les deux dirigeants échangeront sur la situation et sur les conditions d'une paix juste durable, dans la continuité des discussions de Genève et du plan américain et d'une concertation étroite avec nos partenaires européens ».

De son côté, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, conduira une délégation américaine cette semaine pour des pourparlers à Moscou.

Wall Street a clôturé dans le vert vendredi, pour la cinquième séance d'affilée, après la résolution d'une panne chez l'opérateur boursier CME Group qui avait perturbé les échanges sur de nombreuses classes d'actifs dans la matinée.

Le Dow Jones a gagné 0,6% vendredi, à 47.716,42 points, à l'issue d'une séance écourtée au lendemain de la fête de Thanksgiving. Le S&P 500 a progressé de 0,5%, à 6.849,09 points, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en hausse de 0,7%, à 23.365,69 points.
  

Pour l'ensemble du mois de novembre, le Dow Jones et le S&P 500 affichent une progression de 0,4%, après avoir tous deux rebondi de plus de 4% la semaine dernière. Davantage malmené par les craintes de bulle spéculative dans le secteur technologique, le Nasdaq Composite a pour sa part essuyé son premier repli mensuel depuis mars. L'indice a perdu 0,9% en novembre malgré une hausse de 5,8% la semaine dernière.
  

Les actifs risqués ont profité ces derniers jours des déclarations de plusieurs banquiers centraux et de la publication d'indicateurs en demi-teinte, notamment pour l'emploi, qui ont convaincu les investisseurs que la Fed allait abaisser ses taux au cours de sa prochaine réunion les 9 et 10 décembre.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en repli de 1,9% lundi. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,6% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 0,7%.
  

Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a indiqué lundi que les responsables de la banque centrale discuteraient de manière approfondie de la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt lors de leur prochaine réunion les 18 et 19 décembre. Le fait de relever les taux à un rythme approprié ne freinera pas l'économie japonaise, a-t-il assuré dans un discours prononcé devant des chefs d'entreprise à Nagoya.
  

L'indice PMI manufacturier pour la Chine de RatingDog, compilé par S&P Global, a reculé à 49,9 le mois dernier, contre 50,6 en octobre, ce qui marque la première détérioration des conditions dans le secteur depuis juillet, selon un communiqué publié lundi.
 

Le taux du titre à deux ans était stable, à 3,50%. Tandis que le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagnait 2,5 points de base, à 4,04%, vers 7h40.
  

Le billet vert perdait 0,3% face à la devise japonaise, à 155,64 yens. Vers 7h40, l'euro était inchangé à 1,1594 dollar.
  

Ce matin, les cours du pétrole s’inscrivent en forte progression. Selon Nanhua Futures, les marchés continuent de se concentrer sur les progrès des pourparlers en vue de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Les sanctions strictes imposées par les Etats-Unis aux entreprises énergétiques russes ont fourni un soutien fondamental aux cours du pétrole.   

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 1,15 dollar, soit 2%, à 59,70 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 1,20 dollar, soit 1,9%, à 63,56 dollars le baril.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont confirmé dimanche la pause annoncée précédemment dans les hausses de production pour le premier trimestre 2026. Ils ont notamment mentionné des inquiétudes concernant une offre excédentaire.