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La cryptomonnaie ou devise cryptographique gagne du terrain dans le monde et en Afrique. Elle a franchi le seuil symbolique de 50 000 dollars l'unité et atteint des records.
Un bitcoin atteint correspond à 53 274 dollars. La valeur la plus élevée depuis ce vendredi 19 février 2021, soit une envolée de +435 % depuis un an. Avec plus de 18,6 millions de bitcoins émis depuis sa création par des anonymes en 2008, l'ensemble du marché vaut théoriquement aujourd'hui 990 milliards de dollars (815 milliards d'euros).
Ce système de paiement électronique publié en 2009, fait éclore un marché mondial de transactions purement numériques. Le système, entièrement décentralisé, fonctionne sans aucune autorité centrale ni administrateur. Les transactions reposent sur une cryptographie par blocs, qui s'ajoutent les uns aux autres et sont vérifiés par les nœuds d'un réseau informatique et s'avèrent irréversiblement consignées dans un registre public appelé « blockchain ».
Si le bitcoin est la plus populaire du système, les principales plébiscitées sont l'ethereum, le tether et le binance coin. On peut aussi citer les obscurs maidsafecoin, dogecoin, monero, factum, bitshares, peercoin, namecoin, lisk, solarcoin... Le bitcoin est convertible en monnaie classique (euro, dollar...), permettant d'effectuer des transactions financières entre particuliers ou avec une entreprise.
« Les cryptomonnaies, bitcoin en tête, vont s'imposer pour les transactions. Les particuliers vont les plébisciter parce que les transactions deviennent transparentes et décentralisées. Ce qui permet d'éviter à tous les intermédiaires classiques de prélever des commissions. Aujourd'hui, on peut faire des courses en bitcoins via Revolut, demain on s'échangera des bitcoins entre nous - pour des virements instantanés et gratuits -, et après-demain on achètera une maison avec - évitant les 8 % de frais de notaires», déclare Karl Toussaint du Wast, cofondateur de la société de conseil en gestion de patrimoine Netinvestissement.
La monnaie virtuelle n’étant pas sans conséquence, les épargnants qui se risquent sur les cryptomonnaies doivent être prêts à perdre la totalité de leur mise. C’est fort de cela que la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a asséné début février que le bitcoin n'était « pas une monnaie » et qu'il s'agissait d'un « actif hautement spéculatif ».
Toutefois, les défenseurs du bitcoin et des cryptomonnaies ont aussi un bon point de défense quand ils soulignent que ces instruments contribuent à donner de la liberté aux citoyens dans les pays où sévit l'hyperinflation.