RSS Feed  Les actualités de la BRVM en Flux RSS

NEWS FINANCIÈRES

Nous agrégeons les sources d’informations financières spécifiques Régionales et Internationales. Info Générale, Economique, Marchés Forex-Comodities- Actions-Obligataires-Taux, Vieille règlementaire etc.

L'ouverture du capital de la BNI et de la CNCE vise à « renforcer leurs fonds propres » (Expert)

19/07/2019
Source : Journal du Cameroun
Catégories: Economie/Forex

Profitez d'une expérience simplifiée

Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play Store

La digitalisation des opérations financières, quelles opportunités dans l'espace Uemoa ? » C'est le thème d'un déjeuner-débat, organisé ce samedi 20 juillet 2019, à l'hôtel Pullman, au Plateau.
Initiée par l'Association des diplômés du master en Banque et finance (Ad-Mbf) du Cesag, avec à sa tête, Laurent Ligué, le président, cette rencontre a réuni près de 100 participants. Venus en majorité de la Côte d'Ivoire, mais aussi, du Niger et du Togo.
A l'occasion, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé du budget et du portefeuille de l'Etat Sanogo Moussa, parrain de la cérémonie, était représenté par son conseiller technique, Daouda Kamagaté. Ce dernier a indiqué que ce thème est au coeur des enjeux de développement du secteur financier, et partant, de la transformation de leurs économies. « L'Afrique a raté la révolution industrielle. Mais elle ne doit pas rater la révolution de la digitalisation. En effet, la digitalisation se positionne aujourd'hui, comme l'un des processus, fondamentalement irréversibles, pour toute organisation, qui se veut performante et moderne.

Le 21e siècle sera un siècle de digitalisation », a-t-il affirmé. Ajoutant qu'il est temps de mettre l'accent sur la digitalisation de nos administrations et du secteur privé.
Il a souligné que conscients des enjeux, les gouvernements et Etats de la Bceao, avec l'appui des institutions bancaires internationales telles que la Bad, la Banque mondiale, le Fmi, se sont engagés à oeuvrer pour la digitalisation des économies des pays en voie de développement.« C'est pourquoi, plusieurs mesures et actions sont prises dans ce sens, afin de permettre d'atteindre cet objectif. Entre autres, le développement de la monnaie électronique et l'interopérabilité entre les plateformes financières numériques », a-t-il poursuivi. Le conseiller technique du ministre Sanogo Moussa a aussi noté, que la Côte d'Ivoire, pays de 26 millions d'habitants, compte 34 millions d'abonnés au téléphone, 14 millions d'abonnés à Internet, et 10 millions d'utilisateurs de mobile monnaie, avec une transaction journalière d'environ 17 milliards de Fcfa. « Ce qui fait de notre pays, un terreau où il faut faire développer ladigitalisation », va-t-il dit.
 

Pour sa part, le président de l'association des diplômés du master en Banque et finance a souligné que le but de ce déjeuner débat était de permettre aux participants de cerner le phénomène de la digitalisation, qui est nouveau. « Le déjeuner débat de ce jour, consacré au phénomène de la révolution digitale dans les opérations financières, participe donc, à mettre en lumière, les enjeux et opportunités pour l'ensemble des acteurs économiques, de nos jeunes Etats, en vue de maximiser la création de valeur, grâce aux nouvelles
technologies. Cela, entre autres, par une inclusion financière plus significative, dans l'ensemble de la société », va-t-il affirmé. Avant d'ajouter que la digitalisation est une conséquence de la révolution numérique, qui touche tous les secteurs de l'activité économique.
« Pour nous, la digitalisation est une opportunité pour pouvoir accélérer l'inclusion financière en Afrique que souhaitent nos gouvernements. Il était donc, important pour nous, de comprendre les ressorts, les enjeux, les opportunités mais aussi les risques de la digitalisation. Car, il y a des risques dans toutes activités », a-t-il
indiqué. La cérémonie a été meublée par un panel auquel ont pris part, plusieurs cadres du secteur bancaire.

 

L'ouverture du capital de la BNI et de la CNCE vise à « renforcer leurs fonds propres » (Expert)
611 mots
19 octobre 2018
Journal du Cameroun.com
JOCACO
Français
Copyright © 2018 Journalducameroun.com - All rights reserved
L'ouverture du capital de la Banque nationale d'investissement (BNI) et de la Caisse nationale des chèques
et d'épargne (CNCE), deux établissements bancaires publics ivoiriens, vise à « renforcer leurs fonds propres», selon un analyste financier.La décision d'ouverture du capital, par l'Etat ivoirien, a pour but de « renforcer leurs fonds propres » eu égard aux normes de Bâle, a dit à APA un analyste financier ivoirien, qui a requis l'anonymat, indiquant que cela permet à ces établissements d'avoir « un capital en prévention ». L'ouverture du capital de ces banques, annoncée mercredi à l'issue du Conseil des ministres, devrait, selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, « permettre de porter les fonds au niveau réglementaire de 10
milliards Fcfa grâce à une émission d'actions nouvelles ». Il a fait observer que «cela sera une augmentation de 10 milliards de Fcfa », sans autres précisions.


Une démarche qui devrait permettre à ces établissements bancaires de soutenir davantage les investissements publics et privés, un levier important de la croissance économique. La BNI dispose, elle, d'un capital social de 20 milliards Fcfa. Ce capital représente le double du niveau réglementation bancaire au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Avec une augmentation de 10 milliards Fcfa, le tiers du capital devrait être détenu par de nouveaux actionnaires. Selon un rapport de la Banque mondiale, quelques problèmes existent au niveau de la CNCE. « Placée sous administration provisoire depuis 2015, (ces problèmes) demeurent car ses fonds propres restent négatifs en dépit des 35 milliards de
Fcfa injectés par le gouvernement en 2016 ». « Le gouvernement devrait rapidement trouver une solution pour la CNCE qui représente un risque budgétaire notamment avec la mise en œuvre du plan de restructuration et de capitalisation récemment adopté », avait recommandé l'année dernière la Banque mondiale. « Compte tenu du caractère stratégique de ces établissements nationaux de crédit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique économique de l'Etat, il a été retenu de réserver cette ouverture de capital à des structures en relation avec le secteur public », a fait savoir le porte-parole du gouvernement. Cette opération, mentionne-t-il, « permettra par ailleurs pour le cas spécifique de la CNCE (Caisse nationale des chèques et d'épargne), de renforcer le plan de restructuration en cours pour le rétablissement de l'équilibre financier de cette banque ». Le gouvernement ivoirien a entamé depuis quelques années le processus de cession de ses parts dans des établissements bancaires. Début juillet 2017, l'Etat a cédé 841.500 actions représentant 10% de ses actions dans le capital de Nsia Banque sur le marché boursier régional (Brvm). L'Etat ivoirien a par ailleurs engagé la privatisation de Versus Banks (publique). La banque d'affaires Rothschild & Cie, l'un des plus grands acteurs de la fusion-acquisition en France, a obtenu un mandat pour la cession des actifs. Le marché financier ivoirien a connu en 2016 une progression grâce à l'extension des crédits octroyés au secteur privé et public, mais certains signes de fragilité sont apparus.

Fin 2016, sept banques sur 23, représentant 4% des actifs du système, n'observaient pas le ratio minimum de fonds propres, selon la Banque mondiale. Avec l'introduction des normes de Bâle ll et lll, les banques ont désormais l'obligation de couvrir en plus du risque de crédit, les risques de marché, les risques opérationnels et de liquidité. Les banques devraient renforcer leurs fonds propres pour respecter le seuil de concentration de risques qui ne doit pas dépasser 75% (ratio Bceao).

Sommaire de la recherche

Text

cnce

Date

Au cours de l’année précédente

Source

Toutes les sources

Auteur

Tous les auteurs

Société

Toutes les sociétés

Sujet

Tous les sujets

 

Secteur économique

Tous les secteurs économiques

Région

Abidjan ou Côte d'Ivoire

Langue

Anglais ou Français

Résultats trouvés

38

H

 

0 COMMENTAIRE