Ce mercredi, les prix du pétrole ont chuté. Un rapport sectoriel fait état de stocks de brut plus élevés aux États-Unis, premier consommateur mondial de pétrole brut, renforçant les craintes de surproduction, même si les sanctions imposées aux flux pétroliers russes ont limité la baisse des prix.

Le prix du pétrole brut Brent a baissé de 11 cents, soit 0,2 %, à 64,78 dollars le baril à 5 ​​h 10 GMT, après avoir gagné 1,1 % lors de la séance précédente.

Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate américain étaient en baisse de 9 cents, soit 0,2 %, à 60,65 dollars le baril, après avoir progressé de 1,4 % mardi.

Les stocks américains de pétrole brut et de carburants ont augmenté la semaine dernière, ont indiqué mardi soir des sources de marché, citant des chiffres de l'American Petroleum Institute.

Les stocks de pétrole brut ont augmenté de 4,45 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 14 novembre, tandis que les stocks d'essence ont progressé de 1,55 million de barils et les stocks de distillats de 577 000 barils, a rapporté l'API, selon les sources.

Les prix ont progressé mardi, les investisseurs prenant en compte l'impact des sanctions américaines et les attaques ukrainiennes contre des raffineries et des terminaux d'exportation russes ayant accru les craintes de perturbations dans l'approvisionnement en pétrole brut et en carburant.

Les analystes du courtier chinois Haitong Futures ont noté que « les prix du pétrole ont été soutenus par le marché dynamique du diesel, mais la surabondance persistante de l'offre de pétrole brut incite les investisseurs à la prudence quant à la poursuite de nouvelles hausses du prix du brut. »