Après une frappe de missile en Pologne, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.915,09 points (+0,71%), le CAC 40 à 6.641,66 points (+0,49%), le DAX 40 à 14.378,51 points (+0,46%), le FTSE 100 à 7.369,44 points (-0,21%), le SMI à 11.026,22 points (+0,24%), l’AEX à 716,43 points (+1,38%), le BEL 20 à 3.667,12 points (-0,13%), l’IBEX 35 à 8.188,40 points (+0,27%), le DJIA à 33.592,92 points (+0,17%), le Nasdaq à 11.358,41 points (+1,45%), le S&P 500 à 3.991,73 points (+0,87%) et le Nikkei 225 à 28.028,30 points (+0,14%).

S’agissant des cours de change à la variation par rapport à la clôture mentionné qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0373 (+0,22%), l’EUR/JPY à 144,97 (+0,56%) et l’USD/JPY à 139,79 (+0,34%). 

Tandis que Vinci présente les chiffres du trafic de ses divisions Vinci Autoroutes et Vinci Airports, Alstom publie ce jour ses résultats pour le premier semestre de son exercice 2022-2023. Après que la famille Despature a décidé de lancer une offre publique d'achat simplifiée (OPAS) sur les actions du groupe qu'elle ne détient pas encore, la reprise de cotation de Somfy sera également suivie. Par rapport au dernier cours de Bourse côté, l’ OPAS sera lancée au prix de 143 euros par action Somfy. Il représente une prime instantanée de 20,6%. 

Le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder était en concurrence avec Kering pour la reprise de la marque de prêt-à-porter haut de gamme. Il a annoncé le rachat de la marque Tom Ford dans le cadre d'une transaction évaluée à environ 2,8 milliards de dollars.

En raison de nouvelles tensions géopolitiques dues à une frappe de missile contre un village polonais proche de la frontière avec l'Ukraine, les marchés d'actions européens devraient perdre du terrain ce jour à l'ouverture. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 8 points, ou 0,1%,  tandis que celui sur le DAX 40 reculait de 21 points, soit 0,2%. Les données des courtiers IG Markets ont mentionnés que le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 6,3 points, ou 0,1% vers 7h40.  

Après sa pause de la veille, Wall Street a repris sa marche en avant mardi saluant les nouveaux signes de ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,2%, entraîné par les bons résultats trimestriels de Walmart mais freiné par le repli des valeurs financières. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a gagné 1,5% et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 0,9%. L'indice Hang Seng perdait 1,2% en fin de séance à Hong Kong, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a pris 0,1% et l'indice Shanghai Composite reculait de 0,5%.   

Après l'annonce d'un ralentissement de l'inflation des prix à la production en octobre aux Etats-Unis et l'apparition de nouveaux risques géopolitiques les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé mardi. De leurs côtés, les taux des titres à dix et 30 ans sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis au moins un mois.  

Ian Lyngen, de BMO Capital Markets a indiqué que les données de mardi sur les prix à la production ont constitué « une nouvelle surprise à la baisse qui renforce la thèse du pic d'inflation et prouve que les efforts de la Réserve fédérale (Fed) pour combattre l'inflation sont de plus en plus efficaces ». 

En dépit des nouvelles tensions géopolitiques déclenchées par la frappe de missiles qui a touché le territoire polonais, l’euro progresse face au dollar ce jour. La situation est surtout considérée comme un élément à surveiller plutôt que comme un changement majeur dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine selon le stratégiste Sean Callow. Pour lui, de nombreux avertissements sévères et des promesses de solidarité sont à attendre ce mercredi, mais pas de changement important dans le déploiement des forces de l'OTAN.

Ce matin, les cours du pétrole se replient en réaction aux nouvelles tensions sur la scène géopolitique. Selon les analystes d’ANZ, un oléoduc essentiel qui achemine le pétrole russe vers l'Europe de l'Est a été interrompu après une coupure de courant. Ce qui affecte les flux vers la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie. A les en croire, cette situation survient avant l'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole brut russe le 5 décembre. Le contrat à terme de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 68 cents, à 86,24 dollars le baril alors que celui de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 60 cents, à 93,26 dollars le baril.