Dans l’attente de l'indicateur ZEW en Allemagne, les Bourses européennes évoluent peu ce mardi 15 novembre 2022. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.887,51 points (+0,49%), le CAC 40 à 6.609,17 points (+0,22%), le DAX 40 à 14.313,30 points (+0,62%), le FTSE 100 à 7.385,17 points (+0,92%), le SMI à 10.999,59 points (-1,15%), l’AEX à 706,67 points (+0,53%), le BEL 20 à 3.671,77 points (+0,24%), l’IBEX 35 à 8.166,50 points (+0,84%), le DJIA à 33.536,70 points (-0,63%), le Nasdaq à 11.196,22 points (-1,12%), le S&P 500 à 3.957,25 points (-0,89%) et le Nikkei 225 à 27.990,17 points (+0,10%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0334 (+0,05%, l’EUR/JPY à 145,02 (+0,40%) et l’USD/JPY à 140,34 (+0,32%).

Les investisseurs attendent mardi l'indice définitif des prix à la consommation en France en octobre. La première estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée le 28 octobre, faisait état d'une accélération de l'inflation à 6,2% sur un an et 1% sur un mois en octobre.

Du côté des entreprises, Orpea présente son plan de transformation, très attendu des investisseurs, tandis que s'ouvre la procédure de conciliation avec ses créanciers. EDF organise une conférence sur le plan Excell et les mesures prises pour améliorer la fiabilité de ses chantiers nucléaires.

Les investisseurs surveillent l'actualité en provenance du sommet du G20 à Bali et attendent l'indicateur avancé ZEW en Allemagne ainsi que la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au troisième trimestre. Ainsi, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en ordre dispersé mardi. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 10 points, ou 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 avançait de 18 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 cédait 11 points, ou 0,2%.

La première estimation du PIB de la zone euro faisait état d'un ralentissement de la croissance de la zone au troisième trimestre par rapport aux trois précédents, à 0,2% contre 0,6% au deuxième trimestre. Comparé au troisième trimestre de l'année 2021, le PIB de la zone euro a crû de 2,1%, avait indiqué Eurostat le 31 octobre.

  L'indicateur ZEW devrait pour sa part signaler une légère amélioration des perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels en Allemagne. Les analystes interrogés par le Wall Street Journal anticipent un indice à -50 en novembre, après -59,2 en octobre.

Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en baisse lundi, refroidie par les propos de plusieurs responsables de la Réserve Fédérale (Fed), qui se sont montrés peu enclins à baisser la garde face à l'inflation. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,6%, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,9% et le Nasdaq Composite a perdu 1,1%.

En Chine, l'activité économique a faibli en octobre, alors que l'apparition de nouveaux foyers de Covid-19 et le renforcement des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le virus ont freiné la demande et la production. Les ventes de détail, un indicateur clé de la consommation intérieure chinoise, ont diminué de 0,5% en octobre sur un an, après une augmentation de 2,5% en septembre, selon les données publiées mardi par le Bureau national des statistiques. les analystes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient une hausse de 0,7%.

Dans ce contexte, la Banque populaire de Chine (PBOC) a laissé ses taux de référence inchangés mardi, laissant ainsi attendre un maintien de ses taux directeurs aux niveaux actuels la semaine prochaine. La banque centrale chinoise a maintenu lors de ses dernières injections de liquidités le taux de sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an à 2,75% et celui des opérations de "reverse repo" à sept jours à 2%, a indiqué la PBOC.

Au Japon, l'économie s'est contractée pour la première fois en un an au troisième trimestre, reflétant une hausse des importations de services et une lente reprise des dépenses privées, affectées par des craintes persistantes concernant le Covid-19 et l'inflation. La troisième économie mondiale, après les Etats-Unis et la Chine, s'est contractée de 0,3% au cours du trimestre clos fin septembre par rapport au trimestre précédent et de 1,2% sur une base annualisée.

Après ces données, les marchés asiatiques évoluent dans le vert mardi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a pris 0,1%, l'indice Hang Seng s'adjugeait 3,4% en fin de séance à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite avançait de 1,4%.

Les rendements des obligations du Trésor américain à deux et dix ans ont enregistré lundi leur plus forte hausse depuis plus d'une semaine, à la suite des commentaires du gouverneur de la Réserve fédérale (Fed) Christopher Waller. Le taux du bon du Trésor à dix ans a regagné une partie des 31,3 points de base perdus au cours de la séance de jeudi - sa plus forte baisse sur une séance depuis le 18 mars 2009 - après que Christopher Waller a estimé que les investisseurs avaient réagi de manière excessive aux chiffres de l'inflation aux Etats-Unis en octobre.

L'euro évolue peu mardi face au dollar, qui gagne pourtant du terrain face à la plupart des autres grandes devises. A 7h40, l'euro s'échangeait à 1,0337 dollar, en hausse de 0,1%. L'indice DXY, qui mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises, avançait de 0,1% à 106,80 points.

Les inquiétudes concernant les perspectives de la demande et de l'appréciation du dollar plongent les cours du pétrole. Tariq Zahir, de Tyche Capital Advisors, voit toutefois un potentiel de hausse pour les marchés de l'énergie, la Chine cherchant à assouplir ses restrictions sanitaires, tandis que le plafonnement des prix prévu au début du mois prochain sur le pétrole russe pourrait entraîner une diminution des barils en provenance de Russie sur le marché. A 7h30, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 38 cents, à 92,76 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 58 cents, à 85,26 dollars le baril.