Dans le sillage de Wall Street, les marchés d'actions européens sont attendus en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.868,50 points (+0,57%), le CAC 40 à 6.594,62 points (+0,58%), le DAX 40 à 14.224,86 points (+0,56%), le FTSE 100 à 7.318,04 points (-0,78%), le SMI est à 11.127,15 points (+0,06%), l’AEX à 702,91 points (+0,32%), le BEL 20 à 3.662,94 points (-0,24%), l’IBEX 35 à 8.098,10 points (-0,43%), le DJIA à 33.747,86 points (+0,10%), le Nasdaq à 11.323,33 points (+1,88%), le S&P 500 à 3.992,93 points (+0,92%) et le Nikkei 225 à  27.963,47 points (-1,06%). 

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0309 (-0,43%), l’EUR/JPY à 143,79 (+0,06%) et l’USD/JPY à 139,49 (+0,49%). 

Après un week-end prolongé, alors que de nombreux investisseurs français sont de retour, l'attention restera centrée ce jour sur Teleperformance. Le cours de Bourse a perdu presque un tiers de sa valeur depuis jeudi. De nouvelles inquiétudes concernant ses pratiques en matière d'ESG (environnement, social et gouvernance) s’installent sur le gestionnaire de centres d'appels. 

Dans le sillage des gains de Wall Street vendredi soir, les principaux indices actions européens devraient débuter la semaine dans le vert. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 17 points ou 0,3%. Le FTSE 100 prenait 9 points, ou 0,1% alors que le contrat sur le DAX 40 avançait de 28 points, soit 0,2%.

Au lendemain de sa meilleure séance depuis deux ans, Wall Street a de nouveau fini en hausse vendredi. Après l'annonce d'un ralentissement de l'inflation outre-Atlantique, les investisseurs anticipent une politique monétaire moins restrictive. Le Nasdaq Composite a signé sa meilleure semaine depuis la mi-mars, avec un gain hebdomadaire de 8,1%, le Nasdaq Composite a gagné 1,9%, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,9% et l’indice Dow Jones (DJIA) a grappillé 0,1%. Le S&P 500 s'est rapproché des 4.000 points grâce à une progression de 5,9% et le DJIA a avancé de 4,2% sur l’ensemble de la semaine.    

Les investisseurs attendent ce lundi les chiffres mensuels de la production industrielle en zone euro. Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 1,1% et l'indice Hang Seng s'adjugeait 1,5% à Hong Kong. Il est soutenu par l'adoption en Chine de nouvelles mesures de soutien au secteur immobilier. L'indice Shanghai Composite reculait en revanche de 0,1%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain enregistrent une progression. Le vendredi dernier, le marché obligataire américain était fermé pour la journée des vétérans aux Etats-Unis. D'ici à la fin du premier trimestre 2023, les rendements des emprunts du Trésor américain à deux et dix ans devraient atteindre respectivement 4,5% et 4%. C’est une estimation des économistes de Bank of America après la publication des chiffres de l'inflation en octobre. Pour eux, les rendements se stabiliseront aux alentours de 3,25% d’ici à la fin de 2023.

Après avoir gagné 4% la semaine dernière, l’euro recule lundi face au dollar. Il a ainsi sa meilleure performance hebdomadaire depuis mars 2020. L'euro cédait 0,4%, à 1,0313 dollar à 7h30.  Selon des analystes, le rebond de la monnaie unique la semaine dernière s'explique par l'espoir d'un resserrement monétaire moins musclé de la part de la Fed. C’est à la suite d’un Michigan ressorti plus faible que prévu en novembre.

Velandera Energy Partners a indiqué qu’alors que règne la "confusion la plus totale" concernant la politique sanitaire de la Chine, les cours de pétrole perdent du terrain ce matin. Selon l’intermédiaire financier, « la Chine signale un assouplissement des restrictions mais, de l'autre, elle confirme sa politique zéro-Covid ».

Ce qui rend impossible le brut léger doux (WTI) coté au Nymex atteigne 100 dollars le baril, « à moins que la production de pétrole russe diminue ou que la Chine renonce à sa politique zéro-Covid, ce qui est extrêmement improbable dans les deux cas ». Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 48 cents, à 88,48 dollars le baril alors que celui de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 47 cents, à 95,52 dollars le baril.