La Direction de la dette du Sénégal a renseigné que 11 326 milliards de francs CFA est la dette culminée par le pays au terme du premier semestre de cette année.

Ce qui sépare le niveau de l’encours de la dette du Sénégal et le plafond communautaire fixé à 70%, est trois petits points de pourcentage. En effet, la dette représente 67% du Pib, à quelques petits points de la norme communautaire fixée à 70%. Le stock a flambé de 10%, rien qu’entre fin 2021 et fin juin 2022 (c’est à dire en 6 mois). En fin juin, la dette a grimpé à 8076 milliards, contre 7434,6 mds FCFA à fin juin 2021. Une hausse de 8,63% ; une dette publique extérieure plus onéreuse.

L’encours de la dette intérieure est chiffré à 3250 milliards en fin juin 2022 contre 2 329,5 mds FCFA à fin juin 2021, soit une hausse de 39,5%. Ainsi, le Sénégal encours plusieurs risques avec ce gros stock de dette. A noté, le risque de taux de change qui vient en pole position, car le portefeuille de la dette est libellé à 76 % en devises étrangères, dont 41% en dollars et devises assimilées, entrainant ainsi une forte exposition au risque de taux de change. Et le risque de refinancement qui existe aussi puisque «10,9% de la dette intérieure devrait arriver à échéance dans un an» avec une maturité moyenne de 3,6 ans. Il faut aussi y ajouter selon les dires de la Direction de la Dette par rapport aux taux d’intérêt.